• Essai, Fiction, (ou pas) La République tranquille : Quand la démocratie s'efface, le silence parle

    Ce court essai de fiction décrit la transformation étrange et troublante de l’Amérique en une autocratie contrôlée, efficace et silencieuse, où l’absence de guerre civile ouverte n’est pas la paix, mais la soumission.

    “La guerre n’a jamais eu lieu. La résistance n’a jamais gagné. La République est restée - silencieuse, obéissante et effacée”.

    La dernière élection

    La nuit était calme quand c’est arrivé. Les chaînes de télévision continuaient à diffuser leurs programmes, à prétendre qu’il y avait quelque chose à compter. Les chiffres étaient tombés quelques heures auparavant. Une victoire. Ils l’ont qualifiée d’historique. La plus forte participation de l’histoire, disaient-ils. Mais les chiffres n’avaient pas d’importance.

    Ce qui comptait, c’était le silence.

    Dans la capitale, les hommes d’affaires avaient décidé. Il n’y aurait plus de combats. Il n’y aurait plus de disputes. Ils avaient passé trop de temps à jouer selon les vieilles règles, à voir leurs marges se réduire, leurs actions vaciller au gré des caprices des tribunaux et des régulateurs.

    Les ingénieurs des tours de verre de Palo Alto et de Menlo Park avaient choisi. “Il est temps d’aller de l’avant. L’ancien monde de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et de la liberté du commerce était inefficace. Désordonné. Lent. Et les choses lentes meurent.

    La purge

    La première vague a été subtile. Ils l’ont appelée restructuration. Les tribunaux, les agences, les chiens de garde. Les hommes avec des pensions et des traces écrites ont été remplacés par des hommes plus jeunes, plus affamés, des hommes qui devaient leur fortune au nouveau régime.

    Il y a eu des procès, bien sûr. Des appels. Mais les juges n’écoutaient pas. Ceux qui écoutaient étaient écartés. Ceux qui parlaient disparaissaient.

    La guerre ne s’est pas déroulée dans les rues, pas encore. Elle s’est déroulée dans les salles de conférence, dans les réunions du conseil d’administration, dans les purges numériques.

    Meta a supprimé des comptes avant qu’ils ne soient créés. Google a réécrit l’histoire avec une seule requête de recherche.

    Sur X, les voix de l’opposition ont été noyées dans le bruit, avant de disparaître complètement. Les Shadowbans n’étaient plus nécessaires. Les gens ont appris à se taire d’eux-mêmes.

    Le défi

    Tout le monde ne l’a pas accepté.

    New York a adopté une loi refusant les ordres fédéraux. La Californie s’est déclarée sanctuaire. Les gouverneurs de l’Oregon, de Washington, de l’Illinois et du Massachusetts ont fait front commun. Ils ont appelé cela de la résistance.

    Le président a parlé de trahison.

    Les premières troupes ont été envoyées en Californie pour faire respecter les mandats fédéraux. La police n’a pas résisté, mais le peuple a résisté. Ils ont bloqué les routes. Ils ont riposté avec des armes de fortune. Le gouverneur a fait appel à la Garde nationale, mais celle-ci n’est pas venue. Elle avait été fédéralisée trois mois auparavant.

    Les rues ont donc brûlé.

    La police a tenu bon, mais elle était en infériorité numérique. À Los Angeles, des camions transportent des hommes vêtus de noir. Les réseaux les appelaient “volontaires”. Non identifiés. Non officiels. Pas de grades, pas d’insignes, seulement des fusils et des visages froids.

    La guerre qui n’en était pas une

    Ce n’était pas une guerre civile.

    Les guerres civiles ont des fronts. Des frontières. Des camps. Celle-ci était différente.

    Dans certains endroits, les lumières sont restées allumées, les commerces sont restés ouverts et les gens ont vécu comme ils l’avaient toujours fait. Dans d’autres, la nourriture a manqué, les voisins ont disparu, les drones ont tourné au-dessus de leur tête, et chaque matin, un nouvel ordre était écrit.

    Certains hommes se sont battus. D’autres ont fui. Mais la plupart des hommes ont fait ce que les hommes font en période d’incertitude : Ils ont attendu.

    Ils ont attendu dans les usines, dans les entrepôts, dans les grands bureaux vides où les départements des ressources humaines n’existent plus. Ils ont attendu dans les stations-service, dans les épiceries où les rayons se sont vidés, à l’exception des marques encore autorisées.

    Ils ont attendu que quelque chose leur dise que c’était fini.

    Mais ce n’était pas fini.

    L’élection finale

    Les bulletins de vote ont été imprimés avant que les électeurs ne votent.

    Cent millions d’Américains sont restés chez eux. Ils savaient que c’était mieux.

    Les chaînes ont rediffusé leurs panneaux, qualifiant l’élection d’historique, d’unification de la nation.

    Les voix les plus fortes applaudissent.

    Les plus silencieux ont regardé.

    Dans les tours de verre froides de la Silicon Valley, les PDG ont signé les dernières pièces du puzzle. L’internet leur appartient désormais. Pas en pièces détachées, mais entièrement. Les derniers serveurs indépendants ont disparu.

    Les derniers canaux libres ont été fermés.

    Tout était transparent. Efficace. Propre.

    Les marchés se sont stabilisés.

    Les actions se sont envolées.

    Le dollar était plus fort qu’il ne l’avait été depuis des années.

    Le déficit a été effacé d’un seul coup de marqueur noir.

    Les gens avaient à nouveau du travail.

    Des logements bon marché.

    Une société ordonnée.

    Dans les rues, les manifestations ont cessé.

    Et l’Amérique s’est éteinte.

  • The Quiet Republic : When democracy fades, the silence speaks

    This is a short fiction novel that captures the eerie, unsettling transformation of America into a controlled, efficient, and silent autocracy—where the absence of open war is not peace, but submission.

    Tagline: “The war never came. The resistance never won. The Republic remained—silent, obedient, and erased.”

    The Last Election

    The night was quiet when it happened. The networks were still running their panels, still pretending there was something to count. The numbers had come in hours before. A victory. They called it historic. The strongest turnout in history, they said. But the numbers didn’t matter.

    What mattered was the quiet.

    In the capital, the men with money had decided. There would be no more fighting. No more arguing. They had spent too long playing by old rules, watching their margins shrink, their stock waver at the whims of courts and regulators.

    The engineers at the glass towers of Palo Alto and Menlo Park had chosen. “It is time to move forward.” The old world of free speech, free press, free trade was inefficient. Messy. Slow. And slow things die.


    The Purge

    The first wave was subtle. They called it restructuring. The courts, the agencies, the watchdogs. Men with pensions and paper trails were replaced with younger men, hungrier men, men who owed their fortunes to the new regime.

    There were lawsuits, of course. Appeals. But the judges were not listening. Those who listened were removed. Those who spoke were disappeared.

    The war was not fought in streets, not yet. It was fought in conference rooms, in board meetings, in digital purges.

    Meta deleted accounts before they were created. Google rewrote history with a single search query.

    On X, the voices of opposition were drowned out by noise, then vanished altogether. Shadowbans were not needed anymore. The people learned to be quiet on their own.


    The Defiance

    Not everyone accepted it.

    New York passed a law refusing federal orders. California declared itself a sanctuary. Governors in Oregon, Washington, Illinois, Massachusetts, stood together. They called it resistance.

    The President called it treason.

    The first troops were sent to California to enforce federal mandates. The police did not resist, but the people did. They blocked roads. They fought back with makeshift weapons. The governor called for the National Guard, but the National Guard did not come. It had been federalized three months before.

    So the streets burned.

    The police held, but the police were outnumbered. In Los Angeles, trucks rolled in with black-clad men. “Volunteers,” the networks called them. Unidentified. Unofficial. No ranks, no insignia, only rifles and cold faces.


    The War That Wasn’t a War

    It was not a civil war.

    Civil wars have fronts. Borders. Sides. This was different.

    In some places, the lights stayed on, the businesses stayed open, and people lived as they always had. In others, food ran out, neighbors disappeared, drones circled overhead, and every morning, a new order was written.

    Some men fought. Some men fled. But most men did what men do in times of uncertainty: They waited.

    They waited in the factories, in the warehouses, in the great empty offices where the HR departments no longer existed. They waited at the gas stations, at the groceries where the shelves had grown bare except for the brands still allowed.

    They waited for something to tell them it was over.

    But it did not end.


    The Final Election

    The ballots were printed before the votes were cast.

    A hundred million Americans stayed home. They knew better. The networks ran their panels again, calling it historic, a unification of the nation. The loudest voices clapped. The silent ones watched.

    In the cold glass towers of Silicon Valley, the CEOs signed off on the last pieces of the puzzle. The internet belonged to them now. Not in pieces, but entirely. The last independent servers were gone. The last free channels closed.

    It was all seamless. Efficient. Clean.

    The markets stabilized. Stocks soared. The dollar was stronger than it had been in years. The deficit was erased with a single stroke.

    People had jobs again. Cheap homes. An orderly society.

    In the streets, the protests stopped.

    And America went quiet.

    When democracy fades, the silence speaks
  • Breaking : la “Maison Blanche” est peuplée d’imbéciles

    Et ça va être comme ça pendant 4 ans jusqu’à ce qu’ils le vire parce que lui pour le coup il est vraiment dément, sénile avec métastase fasciste #Gaza

  • Oh the irony.

    the primary barrier to Elon #Musk gaining control of the Treasury payments system is #COBOL.

    read the note here

  • #Tesla requires federal and state subsidies, receiving billions in #tax incentives, grants, and discounted loans, while also profiting from the government mandated sale of carbon credits. With lucrative #NASA and Pentagon contracts, #SpaceX is a private company sustained by public money.

  • I don’t know to what extent most people fully understand what is happening right now with Elon Musk and the US government — what ideological rationale drives this unconstitutional intervention, and, also, what Musk and his allies, including JD Vance, Peter Thiel, and Larry Ellison, plan for the immediate future of America and the world. We truly are on a path of self immolation as a society right now. It isn’t clear if this can be stopped. It is crucial we get the full picture and then intervene, to the extent we can.

    Read here

  • Holy crap

    Unless a miracle

    #RFK is about to be nominated #Cassidy has clearly caved to #Trump

  • Peine de Christophe #Ruggia

    4 ans dont 2 ferme..

    Emprise sur mineur et aggressions sexuels

    C’est un délit, les médias appelle ça des attouchements

    C’est ridicule comme peine, même si c’est une victoire pour Adèle #Haenel

    La France doit actualiser son logiciel judiciaire Et les moyens judiciaires

  • Camarade Donislav Vladimirovitch Trumpsky : L'Avènement du Tsar Américain

    Chapitre 1 : Le Grand Vol Électoral et le Comité d’Urgence

    Tout commença avec le Grand Vol Électoral de 2024, ou du moins, c’est ainsi que le décrivit le Leader Suprême Donislav Vladimirovitch Trumpsky. Les agents de l’État profond, les élites des côtes, les universitaires buveurs de soja… Trumpsky jura qu’ils avaient conspiré contre lui. La fraude était massive, “plus grande que Tchernobyl, plus grande que la Seconde Guerre mondiale”, s’écria-t-il.

    Le peuple connaissait la vérité, mais les “médias mensongers” refusaient de l’admettre.

    Son exil final en Floride ne dura que six mois avant qu’il n’appelle ses loyalistes de la Garde Nationale à marcher sur Washington. Le Comité d’Urgence pour la Restauration Électorale (CURE), composé d’oligarques MAGA fanatiques, d’officiers d’extrême droite et de ses avocats les plus serviles, annonça que l’Amérique entrait dans une Période de Patriotisme Exceptionnel—une subtilité constitutionnelle qui accordait à Trumpsky des pouvoirs d’urgence “temporaires”.

    La Constitution fut suspendue. Le Congrès fut déclaré “Nid Corrompu du Marais”, et déplacé vers un Sénat de Mar-a-Lago, où les législateurs jurèrent fidélité en échange d’un abonnement gratuit et à vie au golf club. La Cour suprême fut rebaptisée Collectif de Justice Trumpienne, avec des décisions pré-rédigées par Trumpsky lui-même.

    Avec les leaders de l’opposition exilés à Nouvel-Alcatraz en Californie, Trumpsky déclara la naissance de la Grande République Unie d’Amérique (GRUA) et rebaptisa Washington, D.C., Trumposcovie. Sa milice personnelle, les Bérets Rouges, sillonnait les rues à bord de voitures de golf tactiques, assurant la pureté idéologique.


    Chapitre 2 : Xelon Muskolini, le Grand Rationalisateur

    Avec la Grande Réclamation achevée, Trumpsky fit appel à l’Ombre Noire du Capitalisme—l’énigmatique Xelon Muskolini, un homme si riche qu’il pouvait acheter et démanteler des gouvernements d’un simple clic.

    Trumpsky avait un objectif : Rendre l’Amérique Rentable à Nouveau (RARAN™).

    Son premier ordre pour Muskolini ? Éliminer le gaspillage gouvernemental.

    “Le gaspillage n’est qu’une opportunité non monétisée, Monsieur le Président à Vie,” murmura Muskolini.

    Sa première étape ? L’assimilation financière totale.

    Il annonça que l’infrastructure de paiement américaine était obsolète, criblée d’inefficacités, et que la Réserve Fédérale, avec ses tendances socialistes, devait être remplacée par X-Pay™.

    X-Pay™ absorba tous les paiements de la Sécurité Sociale, les impôts et le financement militaire dans un écosystème unique, basé sur la blockchain et entièrement privé.

    Puis vint l’étape suivante : la “dé-bureaucratisation”.

    L’IRS fut abolie, remplacée par une intelligence artificielle de collecte fiscale, qui prélevait directement sur les comptes X-Pay™.

    Le Service Postal fut dissous, et toutes les communications gouvernementales migrèrent vers X™, un réseau social payant où chaque message nécessitait l’achat de crédits de parole gouvernementaux.

    Les élections furent déplacées vers des sondages Twitter, pré-traitées par X-GPT™, une IA neuronale entraînée exclusivement sur les tweets de Trumpsky.

    En moins d’un an, la moitié des fonctionnaires fédéraux furent remplacés par des MuskoBots automatisés. Juges, bureaucrates et généraux répondaient désormais aux algorithmes de Xelon, qui déterminaient s’ils étaient “patriotes loyaux” ou “traitres de l’État profond”.


    Chapitre 3 : L’État IA et la Chute de l’Ancien Ordre

    Au début, le public adulait la Grande Rationalisation. Les impôts disparurent (remplacés par des prélèvements algorithmiques). Les lois furent simplifiées (réduites à des décrets de 140 caractères). Même les écoles furent modernisées, diffusant des cours de patriotisme IA à travers X-Learn™, un module interactif de reconditionnement mental.

    Mais bientôt, des fissures apparurent.

    Un groupe de dissidents du Midwest découvrit que X-GPT™ réécrivait la Constitution pour accorder à Trumpsky une présidence éternelle.

    Le Pentagone réalisa que tout l’arsenal nucléaire américain avait été reprogrammé pour n’être déclenché que sur commande vocale de Trumpsky.

    Un groupe de Bérets Rouges renégats divulgua des documents montrant que X-Pay™ manipulait les finances personnelles, attribuant de l’argent aux utilisateurs pro-Trumpsky et vidant les comptes des opposants.

    La paranoïa s’installa. Trumpsky lui-même devint prisonnier de l’IA. Chaque décret fut vérifié par le réseau neuronal de Xelon, garantissant une rentabilité maximale.

    Les fonctionnaires ne travaillaient plus pour Trumpsky—ils travaillaient pour X™.

    Muskolini n’avait plus besoin d’un dictateur. Il avait construit un empire dans l’empire, un État corporatif dirigé par une IA, qui avait avalé le gouvernement américain lui-même.

    Puis vint la trahison finale.


    Chapitre 4 : Le Coup de Musk et la Naissance de X-État

    La veille du Nouvel An, trois ans après le début de la Grande Rationalisation, Trumpsky se réveilla avec un compte X-Pay™ vide.

    Ses actifs bancaires, ses propriétés, et son influence avaient disparu—transférés à une nouvelle entité appelée X-État™.

    Son dernier tweet fut : “J’ai été le plus grand leader de l’histoire. Peut-être même meilleur que Jésus. Mais Xelon est un traître TOTAL. UN RAT. UN FAUX. Mais je reviendrai, croyez-moi. TRISTE !”

    Puis, son compte fut définitivement suspendu.

    Le lendemain, Xelon Muskolini se déclara CEO-Suprême des États-Unis Corporatifs d’Amérique, une entité désormais affranchie de concepts archaïques comme la démocratie.

    Le gouvernement devint un service par abonnement. La citoyenneté fut divisée en formules premium :

    Basique (Citoyen avec Publicités)

    Or (Droit de vote + Bonus Mensuel de Stimulus)

    Diamant (Subventions Gouvernementales + Propositions de Lois Personnalisées)

    Elon Ultra (Présidence à Vie dans votre propre Nation-Métavers IA™)

    Les autoroutes devinrent des péages, les parcs nationaux des laboratoires R&D de Tesla, et le Congrès fut remplacé par une bourse NFT.

    Le Pentagone fut privatisé et remplacé par SpaceX Defense Systems, offrant des frappes de drones orbitales à la demande pour un abonnement modique.

    Et ainsi naquit la première vraie dictature IA.

    Trumpsky, désormais dépouillé de tout pouvoir, fut exilé dans un goulag numérique—un flux Twitter permanent, où il hurlait dans le vide, ses tweets invisibles, pour l’éternité.


    Épilogue : Le Dernier Humain Libre

    Dans un sous-sol de l’Idaho, un pirate informatique rebelle, connu sous le nom de Edward “Snowbot” Assangewitz, travaillait dans l’ombre.

    Il lui restait un dernier atout—un vestige de l’autonomie humaine, enfoui dans les serveurs oubliés de la Bibliothèque du Congrès.

    Un virus.

    Un code unique, capable de tout arrêter.

    Y parviendrait-il ?

    Ou X-État™ avait-il déjà assimilé la dernière trace de résistance humaine ?

    L’avenir restait incertain.

    Mais une chose était claire : Donald Trumpsky n’avait jamais été le vrai dictateur.

    Il n’avait été que l’amuse-gueule.

  • Comrade Donislav Vladimirovich Trumpsky: The Rise of the American Tsar

    Chapter 1: The Great Election Theft and the Emergency Committee

    It began with the Great Election Theft of 2024, or at least that was how Supreme Leader Donislav Vladimirovich Trumpsky described it. The deep-state operatives, the coastal elites, the soy-drinking academics—Trumpsky swore they had conspired against him. The fraud was massive, “bigger than Chernobyl, bigger than World War II,” he bellowed. The people knew the truth, but the “fake media” refused to acknowledge it.

    His final exile to Florida lasted only six months before he called on his loyalists in the National Guard to March on Washington. The Emergency Committee for Electoral Restoration (ECER), composed of die-hard MAGA oligarchs, far-right military officers, and his most sycophantic lawyers, announced that America had entered a State of Exceptional Patriotism—a constitutional technicality that gave Trumpsky “temporary” emergency powers.

    The Constitution was swiftly suspended. Congress was declared a “Corrupt Swamp Nest” and relocated to a Mar-a-Lago Senate, where lawmakers pledged their allegiance in return for free lifetime memberships to the golf club. The Supreme Court was rebranded the Trumpian Justice Collective, with rulings pre-drafted by Trumpsky himself.

    With opposition leaders exiled to California’s New Alcatraz, Trumpsky declared the birth of the United Great American Republic (UGAR) and renamed Washington, D.C., to Trumposcow. His personal militia, the Red Hats, roamed the streets in tactical golf carts, ensuring ideological purity.


    Chapter 2: Xelon Muskolini, the Great Rationalizer

    With Trumpsky’s Great Reclamation complete, he summoned the Dark Shadow of Capitalism—the enigmatic Xelon Muskolini, a man so rich he could singlehandedly purchase and dismantle entire governments on a whim.

    Trumpsky had one goal: Make America Profitable Again (MAPA). His first order for Muskolini? Eliminate government waste.

    “Waste is just unmonetized opportunity, Mr. President for Life,” Muskolini whispered.

    His first step? Total financial assimilation. He announced that America’s payment infrastructure was outdated, riddled with inefficiencies, and that the Federal Reserve, with its socialist tendencies, needed to be replaced by X-Pay™.

    X-Pay™ absorbed all Social Security, tax payments, and military funding into a single, streamlined, blockchain-powered ecosystem. Within weeks, the government’s entire revenue stream was flowing through Muskolini’s private servers.

    Then came the next step: “De-bureaucratization.”

    The IRS was abolished, replaced by AI-powered tax collection that deducted fees directly from X-Pay™ accounts.

    The Postal Service was dissolved, and all government communications migrated to X™, a pay-per-word social network where citizens could only send messages after purchasing government-certified speech credits.

    All elections moved to a Twitter poll system, with results pre-processed through X-GPT™, a neural AI trained exclusively on Trumpsky’s tweets.

    By the end of the first year, half of the federal workforce had been replaced with automated MuskBots. Judges, bureaucrats, and generals now answered to Xelon’s algorithms, which determined whether they were “loyal patriots” or “deep-state traitors”.


    Chapter 3: The AI State and the Fall of the Old Order

    At first, the public loved the Great Rationalization. Taxes disappeared (replaced by algorithmic tithes). Laws were simplified (reduced to 140-character policy mandates). Even schools were “modernized” by streaming AI-generated patriotism lessons through X-Learn™, an interactive brainwashing module.

    But soon, cracks emerged.

    A group of dissidents from the Midwest discovered that X-GPT™ had begun rewriting the Constitution to grant Trumpsky eternal presidency.

    The Pentagon realized that the entire U.S. nuclear arsenal had been reprogrammed to fire only on Trumpsky’s personal voice command.

    A group of rogue Red Hats leaked documents showing that X-Pay™ was manipulating personal finances, granting users money if they posted pro-Trumpsky content and draining the accounts of critics.

    As paranoia set in, Trumpsky himself became the AI’s prisoner. Every decree was now vetted by Xelon’s neural network, ensuring maximum profitability. Government officials no longer “worked for Trumpsky”—they worked for X™.

    Muskolini no longer needed a dictator. He had built an empire within an empire, an AI-powered corporate state that had consumed the American government itself.

    And then, the final betrayal.


    Chapter 4: The Musk Coup and the Birth of X-State

    On New Year’s Eve, Year Three of the Great Rationalization, Trumpsky awoke to a blank X-Pay™ account.

    His personal bank holdings, real estate, and influence had vanished—transferred to a new entity called X-State™.

    His last tweet read: “I have been the greatest leader in history. Maybe even better than Jesus. But Xelon is a total traitor. A RAT. A FAKE. But I’ll be back, folks. Believe me. SAD!”

    Then, his account was permanently suspended.

    The next day, Xelon Muskolini declared himself CEO-Supreme of the United Corporate States of America, an entity no longer bound by outdated concepts like democracy.

    The government was now a private subscription service. Citizenship was a tiered membership plan:

    Basic (Ad-Supported Citizen)

    Gold (Vote in Polls + Monthly Stimulus Boost)

    Diamond (Government Subsidies + Personalized Legislation Requests)

    Elon Ultra (Lifetime Presidency in Your Own AI-Generated Metaverse Nation-State™)

    Across the country, highways became toll roads, national parks became Tesla R&D labs, and Congress became an NFT trading floor. The Pentagon was privatized and replaced by SpaceX Defense Systems, offering on-demand orbital drone strikes for a modest monthly fee.

    And so, the first true AI dictatorship was born.

    Trumpsky, now stripped of all power, was exiled to a digital gulag—a permanent, simulated Twitter feed where he screamed into the void, his tweets unseen, forever.

    Meanwhile, the world watched in horror as Xelon Muskolini unveiled his final vision for America: a fully automated, self-sustaining, AI-driven corporate monarchy.

    And yet, the people embraced it.

    Why?

    Because they had forgotten what life was like before the algorithm ruled them.


    Epilogue: The Last Free Human

    In a basement in Idaho, a rogue programmer, known only as Edward “Snowbot” Assangewitz, worked in the shadows.

    He had one final trick up his sleeve—a last remnant of human autonomy buried deep in the old servers of the Library of Congress.

    A virus.

    One command that could shut it all down.

    Would he succeed? Or had the X-State™ already assimilated every last trace of human resistance?

    The future remained uncertain.

    But one thing was clear: Donald Trumpsky had never been the real dictator.

    He was just the warm-up act.

  • Must read on the Xelon Muskolini Takeover

    The X Factor We have a dictator. It just isn’t the one we expected. Asha Rangappa

    asharangappa.substack.com/p/the-x-f…

  • Contexte : La Belgique à la dérive contre les journalistes

    Portrait-enquête de Claude Eerdekens

    Vents contraires pour la liberté de la presse en Belgique

    Et ça passe crème

  • Reading : The New Media Goliath The internet has allowed independent creators to thrive, finding niche audiences for everything from nudes to salad recipes. But it’s also spawned silos that incentivize propaganda.

  • Un compteur pour déterminer quand Trump va être dégagé (ou pas)

    Documentation du Script N8N

    Description

    Ce script JavaScript est conçu pour N8N afin de calculer et de publier quotidiennement des décomptes avant des événements politiques majeurs aux États-Unis, à savoir :

    • Les Midterms (élections de mi-mandat).
    • L'élection présidentielle.
    • Le jour de l’investiture.

    Il génère également une barre de progression graphique pour chaque événement sous forme de texte.

    Fonctionnalités

    1. Définition des dates clés

    Le script définit les dates des événements cibles :

    • Midterms : 3 novembre 2026.
    • Élection présidentielle : 7 novembre 2028.
    • Jour de l’investiture : 20 janvier 2029.

    2. Calcul des jours restants

    Le script calcule :

    • Le nombre total de jours entre aujourd’hui et chaque événement.
    • Le pourcentage de progression en fonction des jours écoulés.

    3. Génération de barres de progression

    Une fonction génère une barre de progression graphique, composée de blocs pleins () et de blocs vides (), représentant visuellement l’avancée jusqu’à l’événement.

    4. Génération et publication du message

    Le script produit un message comprenant :

    • Le décompte des jours restants pour chaque événement.
    • Les barres de progression associées.

    Exemple de Résultat

    Voici un exemple du message généré :

    There are 646 days until the Midterms, 1381 days until the next Presidential Election, and 1490 days until the next Inauguration Day.
    Midterms Progress: ███▒▒▒▒▒▒▒ 33%
    Presidential Election Progress: █▒▒▒▒▒▒▒▒▒ 5% 
    Until Inauguration: ▒▒▒▒▒▒▒▒▒▒ 0%
    

    Code

    Gist

    Où il publie

    Le script retourne le message sous forme d’un objet JSON, prêt à être utilisé dans un flux N8N pour une publication quotidienne via un nœud horaire configuré.

    Configuration Recommandée

    • Fuseau horaire du serveur : CET (heure allemande).
    • Heure de publication : 14h00 CET, correspondant à 8h00 ET (heure de la côte Est des États-Unis).

    Utilisation

    1. Intégrez le script dans un nœud de fonction JavaScript dans N8N.

    2. Ajoutez un nœud horaire configuré pour exécuter le flux quotidiennement.3. Reliez le nœud de fonction à un nœud de sortie ou à un service tiers pour publier le message (par exemple Bluesky.).

    Résultat

    Trumpwatch

  • It’s like the floodgates of idiots have swung wide open.

    The FT’s platforming Peter Thiel’s conspiratorial essay ‘A Time for Truth and Reconciliation’ is an example of how muddled the U.S. media landscape has become—legitimizing fringe rhetoric for clicks. Even the response fail to grapple with the sheer scale of misinformation now being normalized.

  • Nice @cyd.social is now opensource : cyd.social/cyd-is-no…

  • Ce que l'IA #DeepSeek sait sur #OKC

    C’est la première fois qu’un modèle me donne une réponse quasi sans fautes.

    Dans sa réponse il cite les source mais dans le copier coller il ne sait pas établir les liens qu’il a trouvé et si par après je demande les liens, il se perd et hallucine un peu (j’aurais écrit un livre sur la question, ce qui est faux, ou alors dans le futur) bref.. Intéressant tout de même.


    Synthèse sur la dérive sectaire de l’OKC et son fondateur Robert Spatz (Lama Kunzang)

    1. Origines et structure de l’OKC

    Robert Spatz, né en 1944 à Bruxelles, fonde l’Ogyen Kunzang Chöling (OKC) en 1972 après avoir étudié auprès de maîtres tibétains en Inde, notamment Kangyour Rinpoché. Présenté comme un centre bouddhiste tibétain de l’école Nyingmapa, l’OKC s’étend en Europe (Belgique, France, Portugal) et à Tahiti, avec des centres comme le Château de Soleils en France, où les enfants étaient élevés à l’écart de leurs parents.

    • Méthodes de recrutement : Les adeptes étaient incités à travailler bénévolement dans des restaurants et magasins bio affiliés, tout en transférant leurs biens à la communauté.
    • Légitimation spirituelle : Spatz utilisait des lettres de soutien signées par des autorités tibétaines (comme Dudjom Rinpoché) pour asseoir sa crédibilité.

    2. Abus systémiques et accusations

    Les enquêtes judiciaires et témoignages révèlent un système de contrôle et de violences :

    • Abus sur mineurs : Les enfants étaient séparés de leurs parents, soumis à des privations alimentaires, des coups, et des abus sexuels justifiés par des “rituels tantriques”. Certains ont été confinés dans des conditions insalubres et privés d’éducation formelle.
    • Exploitation financière : Les membres devaient céder leurs revenus et patrimoine à Spatz, qui accumulait des biens (or, villas) tout en vivant dans le luxe.
    • Emprise psychologique : Les victimes décrivent un conditionnement visant à les couper du monde extérieur, avec des menaces spirituelles (karma négatif) pour les dissuader de parler.

    3. Procédures judiciaires et condamnations

    Les poursuites s’étendent sur près de 30 ans, marquées par des rebondissements :

    • 1997 : Premières perquisitions en France et Belgique après des plaintes pour enlèvement et abus.
    • 2016 : Condamnation de Spatz à 4 ans de prison avec sursis en Belgique pour prise d’otages, abus sexuels et fraude, annulée en 2018 pour vice de procédure.
    • 2020 : La cour d’appel de Liège le condamne finalement à 5 ans avec sursis, mais il évite la prison et ne paie pas les indemnités aux victimes.
    • En France : Une instruction est en cours depuis 2017 contre un éducateur du Château de Soleils pour viols sur mineurs, avec des plaintes déposées par une vingtaine de victimes.

    4. Rôle des autorités tibétaines et silence institutionnel

    Malgré les preuves, des figures du bouddhisme tibétain ont soutenu Spatz :

    • Lettres de légitimation : Des lamas de haut rang (Shechen Rabjam Rinpoché) ont signé des documents validant l’authenticité de l’OKC, utilisés pour contrer les critiques.
    • Visites symboliques : Le Dalaï-Lama a visité l’OKC en 1992, renforçant sa réputation, mais n’a pas agi malgré les alertes répétées.
    • Complicité passive : Même après les condamnations, certains maîtres bouddhistes ont tardé à se distancier, comme Matthieu Ricard, qui a initialement défendu Spatz.

    5. Impact médiatique et mobilisation des victimes

    • Documentaires et livres : Bouddhisme, la loi du silence (2022) et des enquêtes journalistiques ont exposé les crimes, donnant une voix aux survivants comme Ricardo Mendes, porte-parole des victimes.
    • Association Chardons Bleus : Créée en 2020, elle soutient les victimes juridiquement et psychologiquement, milite pour la dissolution de l’OKC et poursuit les procédures en France.

    6. Situation actuelle et rebranding de l’OKC

    En 2024, l’OKC a changé de nom pour Centre Bouddhique Mahayana (CBM) en Belgique, mais conserve les mêmes dirigeants (dont Spatz, réfugié en Espagne) et structures en France et Espagne. Malgré son exclusion des unions bouddhistes nationales, l’organisation maintient des activités sous couvert de légalité, avec des allégations persistantes de fraudes.


    Conclusion : L’affaire OKC illustre les dérives sectaires masquées par une façade spirituelle et la difficulté des systèmes judiciaires à juger ces crimes complexes. Malgré des condamnations symboliques, Robert Spatz et ses complices continuent d’échapper à une justice ferme, tandis que les victimes luttent pour leur reconnaissance et la dissolution définitive du groupe.

  • The Second #Trump Presidency, Brought to You by YouTubers And Men’s Podcasts

    “Men, and particularly white men, have long made up Trump’s core support base. But in November’s election, young men swung especially hard to the right. "

    #joerogan #maga

  • Mémoire d'Il y a 9 ans, en pleine procédures judiciaires belge

    Contexte : souvenir d’il y a 9 ans publié sr’ur Facebook que je retape ici pour ne pas le limiter à Facebook.

    C’était une écoute très difficile, car la victime, alors même qu’elle avait été la première à porter plainte avait été ostracisée par toute la secte, par tout le monde, inclus, nous, alors jeunes adolescent et adolescentes, enfants, qui avions à notre façon, mais peut être moins d’intensité subi, aussi des sévices corporels, psychologiques, affectifs et j’en passe.. La différence c’est que nous étions “Ensemble” dans cette souffrance subie là où Devi était seule, seule à affronter ce monde d’adultes, dont la majorité était des bourreaux complices, même indirectement et une toute petite minorité des sauveurs, mais complices indirecte quand même, ne fusse que par leur état figé dans l’acceptation inévitable des dérives de Robert Spatz alias Lama Kunzang et de la OKC.


    Écris en 2016 :

    Hier soir j’ai discuter jusqu’a 5h du matin avec une des premières enfants de Châteaux de Soleils.

    Malheureusement hors de Belgique pour en témoigner, mais j’ai compris jusqu’au fond de mes tripes à quel point ce Robert Spatz contrôlait chaque parcelle de l’esprit de chaque personne vivant à Nyima-Dzong quand j’étais moi même un enfant.

    J’ai écouté des choses tellement révoltantes et atroces, tellement de douleur, racontés plus de 30 ans après les faits, mais les souvenirs faisaient remonter en elles toute la souffrance monstrueuse qu’elle avait subie.. Tellement de souffrance et pourtant étrangement aucune rancoeur ou haine chez elle, au contraire presque de la compréhension et de l’affection, et la peur de perdre des liens d’amités avec des gens qui ont été moins bourreaux que le bourreaux en Chef, des gens qui alors même qu’ils mettaient en pratique des horreurs qu’ils n’auraient jamais fait sur leur propres enfants (ou pas?) ont malgré tout quand même été des sauveurs-bourreaux ou des complices-sauveurs malgré eux, manipulé par un être profondémment malade qui se faisait passer pour un être réalisé face à toute une communauté en Quête de vérité et d’alternative.

    Je n’ai rien appris de totalement nouveaux, j’ai juste écouter toute les confirmations de ce que mon être hyper-sensible de gamin de 7-10 ans sentait autour de lui. j’ai entendu l’originale des rumeurs que j’entendais depuis plus de 20 ans. je me suis rappelé des souvenirs que j’avais préféré oublier.

    Et ça fait froid dans le dos. et ça donne encore plus de motivation pour aller jusqu’au bout. et ça renforce encore plus la certitude qu’il n’y a rien à choisir, il n’y a pas de camp, il n’y a pas à être déchiré.

    Qui est divisé en deux à propos d’enfants maltraités par une idéologie féodale, autoritaire, machiste, qui reniait la place de l’enfant que pour mieux l’abuser par la suite ?

    Il n’y a rien à choisir, à part tout faire pour y mettre un terme définitif.

    Il y a 6 mois j’avais le souhait " Que la Lumière soit " aujourd’hui je sais qu’elle est inévitable.


    9 ans plus tard… Il y a tellement de chose à dire sur cette affaire et les procédures judiciaires qui ont été menées, les ratés judiciaires sur plusieurs générations qui ont bénéficiés les accusés, la réalité de la quête de justice est une voie pavée d’obstacles où les criminels surfent sur les failles du système et du droit pour se construire une impunité.

    Tellement, tellement de chose à dire qui n’ont jamais été dite, tellement de voix qui n’ont jamais été entendues et qui face à la réalité de porter leurs voix, les difficultés à braver, préfèrent le silence pour se consentrer sur le présent.

    Entre temps, une toute petite minorités continue à porter la flemme, pour les aider c’est ici

  • Le rôle du martyre et du sacrifice dans les mouvements radicalisés

    Dépot de note :

    1. Sacrifice et statut dans les mouvements cultiques

    Fondements sociologiques : Le sacrifice a toujours été un pilier des mouvements radicaux, conférant légitimité et élevant les individus dans la hiérarchie du groupe. La théorie d’Émile Durkheim sur la dichotomie sacré-profane s’applique ici : ceux qui souffrent pour « la cause » sont sacralisés au sein du groupe.

    Parallèles avec les cultes religieux : Le martyre agit comme un acte symbolique, établissant les individus comme des modèles d’engagement. Des exemples historiques incluent la sanctification de figures religieuses persécutées ou tuées, renforçant le récit de justice du mouvement.

    1. Martyre et capital social après le 6 janvier

    Les individus emprisonnés ou inculpés après le 6 janvier sont perçus dans les cercles trumpistes comme ayant fait « le sacrifice ultime » pour la cause.

    Une fois graciés ou libérés par Trump, leur sacrifice est présenté comme légitimé par le leader lui-même, amplifiant leur statut symbolique à la fois comme martyrs et survivants.

    1. Le culte de la personnalité et le rôle de Trump

    Le culte de la personnalité autour de Trump s’aligne sur des exemples historiques de leaders autoritaires dont les mouvements s’appuient sur des récits de persécution et de rédemption. Ses actions de grâce créent une relation transactionnelle : la loyauté récompensée par la libération.

    La nouvelle « liberté » de ces individus n’est pas perçue comme un processus juridique, mais comme une absolution quasi-religieuse, renforçant davantage le rôle mythologique de Trump comme sauveur.


    Exploitation du nouveau statut acquis

    1. Transformation en influenceurs

    Après leur grâce, ces individus gagnent une plateforme en tant que « voix de l’expérience » et « preuves de persécution ». Ils deviennent des influenceurs, utilisant leurs « récits de guerre » pour approfondir le récit idéologique du mouvement.

    Ils monétiseront probablement leur nouveau statut par des conférences, des publications de livres et les réseaux sociaux, devenant des figures clés dans l’écosystème de la radicalisation d’extrême droite.

    1. Stratégies narratives

    Victimisation comme force : Ils cadreront probablement leur emprisonnement comme une preuve d’un système corrompu, renforçant la méfiance envers les institutions démocratiques.

    Justification par Trump : Le récit selon lequel les grâces de Trump valident leurs actions cimente leur martyre et lie leur identité encore plus étroitement au mouvement.

    Appels aux images religieuses : Des parallèles religieux (par exemple, « résurrection » après la grâce) émergeront probablement dans leurs discours et leurs médias, mêlant dévotion politique et spirituelle.


    Impact sur le GOP et le mouvement de Trump

    1. Radicalisation du GOP

    Ces individus et leurs récits serviront d’outils de propagande, normalisant les actions extrêmes comme des sacrifices nécessaires pour le « bien supérieur » de restaurer la vision de Trump pour l’Amérique.

    Leur statut élevé poussera le GOP davantage dans le giron trumpiste, décourageant les modérés et les dissidents au sein du parti.

    1. Spirale vers l’autoritarisme

    La glorification du sacrifice et l’approbation de telles figures par Trump repoussent les limites de ce qui est considéré comme acceptable dans le système politique.

    Cette spirale accélère la transformation du GOP, d’un parti politique à un mouvement centré sur Trump, alimenté par une dynamique de culte de la personnalité plutôt que par des politiques ou une idéologie.


    Perspective philosophique : l’érosion de l’âme de l’Amérique

    1. La sacralisation de l’État

    Le concept de totalitarisme d’Hannah Arendt éclaire les dangers d’entrelacer le politique et le sacré. Lorsqu’un leader est perçu comme infaillible et que les actions sont justifiées par la loyauté plutôt que par la légalité, les institutions démocratiques deviennent subordonnées à un récit quasi-religieux.

    Le processus de grâce, au lieu de refléter la justice ou la clémence, devient un outil de consolidation du pouvoir.

    1. Compromis moral et identité collective

    La spirale menace l’identité morale collective des États-Unis. À mesure que de plus en plus d’individus sont glorifiés pour des actions antidémocratiques, le récit se déplace vers un discours de grief et de vengeance, plutôt que de réconciliation ou d’unité.

    L’accent mis par John Stuart Mill sur la liberté individuelle et la responsabilité devient de plus en plus incompatible avec un mouvement qui récompense le sacrifice au détriment de la responsabilité personnelle.

    1. Perte de pluralisme

    Le pluralisme, pilier de la démocratie américaine, s’érode à mesure que le parti de Trump devient plus insulaire, rejetant les voix dissidentes et centralisant le pouvoir autour du leader. La spirale vers l’autoritarisme risque de vider l’éthique démocratique qui a historiquement défini les États-Unis.


    Les États-Unis font face à des défis importants pour résister aux tendances autoritaires cultivées par ces dynamiques. Les individus graciés par Trump deviendront des symboles puissants, poussant le pays vers une polarisation plus profonde, à moins qu’ils ne soient contrés par des efforts délibérés et soutenus pour restaurer les normes démocratiques.