• Grandir dans la secte Bouddhiste Tibétaine OKC (pour Ogyen Kunzang Choling) aujourd’hui mutée en CBM (Centre Bouddhique Mahayana) voici la dernière interview que j’ai donné à la chaîne YouTube Dissecte que je remercie pour cet excellent travail de montage 🙏🏼

    Version longue de cet interview.

  • Belgique, la destruction des acquis sociaux n'est pas un projet de société

    Le discours sur l’« obésité » de l’État sert trop souvent de paravent à une stratégie cynique de démantèlement des services publics, orchestrée par une classe politique déconnectée du quotidien des citoyens.

    Derrière l’argument comptable de la dette publique se cache un projet idéologique : affaiblir la protection sociale pour transformer la précarité en une norme, détourner la colère populaire vers un faux ennemi – les allocataires sociaux, les familles nombreuses, les services publics – tout en servant les intérêts privés.

    Les allocations familiales ne sont pas un luxe, mais un pilier du vivre ensemble, garantissant à chaque enfant un départ équitable, quelles que soient les origines sociales.

    De même, la sécurité sociale et le système de santé en Belgique sont le fruit de luttes qui ont permis de bâtir une société plus juste.

    Leur démantèlement progressif sous prétexte de « responsabilisation » individuelle alimente un cercle vicieux où seuls les plus riches tirent profit d’un État amaigri, pendant que les plus fragiles s’enfoncent dans l’exclusion.

    Ce modèle destructeur, que l’on observe aussi en France ou aux États-Unis, ne profite qu’à ceux qui instrumentalisent le ressentiment des électeurs pour consolider leur pouvoir, en opposant les classes populaires entre elles.

    La vraie obésité dont souffre la Belgique, ce n’est pas celle de l’État social, mais celle d’une particratie parasitaire qui, faute de vision, ne propose rien d’autre que la liquidation des acquis sociaux comme unique projet politique.

  • Mémoire d'il y a 5 ans, impression d'audience

    J’ai rien dit encore sur le jour 2 et 3 du procès OKC-Spatz, mais en très gros, à part que l’absence du principal accusé continue de briller de 1000 feux, les témoins a décharge qui ont été présenté se sont littéralement tiré dans le pied.

    On a eu droit à un enfant de la dernière génération, qui dans son groupe modèle pilote a servi de test mais aussi de vitrine pour démontrer : regarder ceux là ils sont bien, ils n’ont pas été puni avec la religion bouddhiste (oui ça contredit la notion même de bouddhisme pour les bouddhistes sain d’esprit) ils n’ont pas été abusé physiquement ou spirituellement, ni sexuellement.. Quel miracle !

    C’était un témoignage mignon et innocent à la foi, vu que le jeune homme en question n’avait aucune idée que sa mère, encore aujourd’hui, est administratrice déléguée dans la Fondation Kunzang (les curieux iront voir les status au Moniteur Belge) tout en prétendant ne pas avoir de lien avec aucune des parties. Plouf !

    Sinon à part ça on a eu le coup de l’utilisation du nom de Mathieu Ricard comme étant un “contemporain” de Spatz, ils ont “étudié” avec le même “maître” par une des rares adeptes de Spatz à avoir compléter une “retraite bouddhiste” de 3 ans qui aura duré 4 ans (sa fille de 4 ans ne lui manquait pas non, ils se sont arrangé entre amis)

    Suite à cela on eu droit au Fixeur de Robert Spatz, l’homme de main, celui qui s’occupe des sales boulots dans tous les sens du terme.. Il s’est vautré sur sa chaise puis à passer son temps (presque une journée en tout) a s’expliquer sur la structure financière de Torma/Tara/OKC tout en faisant mine d’apprendre les abus physiques ou sexuels par l’émergence de partie civile en 2015 dans une affaire dont il a Toujours été mis au courant depuis 1997. Bref du grand Cabe! (hic)

    Mais le mieux c’est ce qui vient…

    On a eu droit au témoignage de gens de notre génération, des gens avec qui nous avons vécu ces choses.. Aujourd’hui chauffeur, jardinier et secrétaire personnelle de Spatz, qui tous se font passer pour des personnes “au service de Spatz pr amitié” elles sont “bénévoles”, vivent dans les maisons de Spatz en Espagne, ont été endoctriné façon level 200, souffrent tous d’une amnésie sélective sur la nature des abus physiques, psychologiques, spirituel et sexuels de leur gourous ou “éducateurs” (i)responsables d' enfants mineurs qui était à leur charge sous la direction de Robert Spatz.

    On aussi eu droit à de la délation d’anciens adeptes toujours coincé Rue de Livourne en attente d’un logement social pour se tirer de là (la cour n’est pas dupe).

    Bref, des journées positives pour les parties civiles avec des adeptes endoctrinés prêt à mentir et à se parjurer pour protéger “monsieur Spatz”, mais surtout des adeptes tellement entraîné à percevoir tout à travers la grille de lecture de Spatz qu’on a pu les entendre dire que des baffes sur enfants mineurs c’était pas des “sévices corporels” par contre “des coûts de bâton sous l’eau froide” dans les jambes.. Ça bien..

    Et bhe ça tombe bien c’est exactement ce qu’il est arrivé à certain d’entre nous !

    Le 4 et le 5 on va aborder entre autre la question des abus sexuels et l’attitude des irresponsables “éducateurs” face à ça, et comment la OKC a d’abord nier puis à dû composer et faire avec tout en continuant à suivre Spatz activement, (en prétendant sa démission en 2016) et encore aujourd’hui se laisse guider par les avocats de Spatz qui n’ont foncièrement pas les mêmes intérêts que ce qu’il reste d’adeptes dans une organisation toxique déjà mourante et sur le point de s’achever d’elle même.

    C’est pas l’initiative “OKCinfo” ou d’autres parties civiles ou l’état belge d’ailleurs qui mettra soit-disant des gens à la rue… C’est surtout l’incapacité de ses membres restants d’effectivement utiliser les outils légaux à leur disposition pour se dissocier de Robert Spatz et de l’entité OKC, du coup une armée d’avocats & les instructions de Spatz / Yana / Rui reste la clef d’une dérive qui affiche une prétention religieuse avec une arrogance et des moyens pour contrecarrer la moindre actions de la justice, mais aussi pression sur des médias ou des individus, véritable marque de fabrique de la OKC sur cette affaire en justice au cour de ces 20 dernières années.

    On vous attend au tournant. Aléa Jacta est.

    J'ai rien dit encore sur le jour 2 et 3 du procès OKC-Spatz, mais en très gros, à part que l'absence du principal accusé continue de briller de 1000 feux, les témoins a décharge qui ont été présenté se sont littéralement tiré dans le pied.&10;&10;On a eu droit à un enfant de la dernière génération, qui dans son groupe modèle pilote a servi de test mais aussi de vitrine pour démontrer : regarder ceux là ils sont bien, ils n'ont pas été puni avec la religion bouddhiste (oui ça contredit la notion même de bouddhisme pour les bouddhistes sain d'esprit) ils n'ont pas été abusé physiquement ou spirituellement, ni sexuellement.. Quel miracle !&10;&10;C'était un témoignage mignon et innocent à la foi, vu que le jeune homme en question n'avait aucune idée que sa mère, encore aujourd'hui, est administratrice déléguée dans la Fondation Kunzang (les curieux iront voir les status au Moniteur Belge) tout en prétendant ne pas avoir de lien avec aucune des parties. Plouf ! &10;&10;Sinon à part ça on a eu le coup de l'utilisation du nom de Mathieu Ricard comme étant un "contemporain" de Spatz, ils ont "étudié" avec le même "maître" par une des rares adeptes de Spatz à avoir compléter une "retraite bouddhiste" de 3 ans qui aura duré 4 ans (sa fille de 4 ans ne lui manquait pas non, ils se sont arrangé entre amis)&10;&10;Suite à cela on eu droit au Fixeur de Robert Spatz, l'homme de main, celui qui s'occupe des sales boulots dans tous les sens du terme.. Il s'est vautré sur sa chaise puis à passer son temps (presque une journée en tout) a s'expliquer sur la structure financière de Torma/Tara/OKC tout en faisant mine d'apprendre les abus physiques ou sexuels par l'émergence de partie civile en 2015 dans une affaire dont il a Toujours été mis au courant depuis 1997. Bref du grand Cabe! (hic)&10;&10;Mais le mieux c'est ce qui vient...&10;&10;On a eu droit au témoignage de gens de notre génération, des gens avec qui nous avons vécu ces choses.. Aujourd'hui  chauffeur,  jardinier et secrétaire personnelle de Spatz, qui tous se font passer pour des personnes "au service de Spatz pr amitié" elles sont "bénévoles", vivent dans les maisons de Spatz en Espagne, ont été endoctriné façon level 200, souffrent tous d'une amnésie sélective sur la nature des abus physiques, psychologiques, spirituel et sexuels de leur gourous ou "éducateurs" (i)responsables d' enfants mineurs qui était à leur charge sous la direction de Robert Spatz.&10;&10;On aussi eu droit à de la délation d'anciens adeptes toujours coincé Rue de Livourne en attente d'un logement social pour se tirer de là (la cour n'est pas dupe).&10;&10;Bref, des journées positives pour les parties civiles avec des adeptes endoctrinés prêt à mentir et à se parjurer pour protéger "monsieur Spatz", mais surtout des adeptes tellement entraîné à percevoir tout à travers la grille de lecture de Spatz qu'on a pu les entendre dire que des baffes sur enfants mineurs c'était pas des "sévices corporels" par contre "des coûts de bâton sous l'eau froide" dans les jambes.. Ça bien..&10;&10;Et bhe ça tombe bien c'est exactement ce qu'il est arrivé à certain d'entre nous !&10;&10;Le 4 et le 5 on va aborder entre autre la question des abus sexuels et l'attitude des irresponsables "éducateurs" face à ça, et comment la OKC a d'abord nier puis à dû composer et faire avec tout en continuant à suivre Spatz activement, (en prétendant sa démission en 2016) et encore aujourd'hui se laisse guider par les avocats de Spatz qui n'ont foncièrement pas les mêmes intérêts que ce qu'il reste d'adeptes dans une organisation toxique déjà mourante et sur le point de s'achever d'elle même.&10;&10;C'est pas l'initiative "OKCinfo" ou d'autres parties civiles ou l'état belge d'ailleurs qui mettra soit-disant des gens à la rue...&10;C'est surtout l'incapacité de ses membres restants d'effectivement utiliser les outils légaux à leur disposition pour se dissocier de Robert Spatz et de l'entité OKC, du coup une armée d'avocats & les instructions de Spatz / Yana / Rui reste la clef d'une dérive qui affiche une prétention religieuse avec une arrogance et des moyens pour contrecarrer la moindre actions de la justice, mais aussi pression sur des médias ou des individus, véritable marque de fabrique de la OKC sur cette affaire en justice au cour de ces 20 dernières années. &10;&10;On vous attend au tournant. &10;Aléa Jacta est.J'ai rien dit encore sur le jour 2 et 3 du procès OKC-Spatz, mais en très gros, à part que l'absence du principal accusé continue de briller de 1000 feux, les témoins a décharge qui ont été présenté se sont littéralement tiré dans le pied.&10;&10;On a eu droit à un enfant de la dernière génération, qui dans son groupe modèle pilote a servi de test mais aussi de vitrine pour démontrer : regarder ceux là ils sont bien, ils n'ont pas été puni avec la religion bouddhiste (oui ça contredit la notion même de bouddhisme pour les bouddhistes sain d'esprit) ils n'ont pas été abusé physiquement ou spirituellement, ni sexuellement.. 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Il s'est vautré sur sa chaise puis à passer son temps (presque une journée en tout) a s'expliquer sur la structure financière de Torma/Tara/OKC tout en faisant mine d'apprendre les abus physiques ou sexuels par l'émergence de partie civile en 2015 dans une affaire dont il a Toujours été mis au courant depuis 1997. Bref du grand Cabe! (hic)&10;&10;Mais le mieux c'est ce qui vient...&10;&10;On a eu droit au témoignage de gens de notre génération, des gens avec qui nous avons vécu ces choses.. Aujourd'hui  chauffeur,  jardinier et secrétaire personnelle de Spatz, qui tous se font passer pour des personnes "au service de Spatz pr amitié" elles sont "bénévoles", vivent dans les maisons de Spatz en Espagne, ont été endoctriné façon level 200, souffrent tous d'une amnésie sélective sur la nature des abus physiques, psychologiques, spirituel et sexuels de leur gourous ou "éducateurs" (i)responsables d' enfants mineurs qui était à leur charge sous la direction de Robert Spatz.&10;&10;On aussi eu droit à de la délation d'anciens adeptes toujours coincé Rue de Livourne en attente d'un logement social pour se tirer de là (la cour n'est pas dupe).&10;&10;Bref, des journées positives pour les parties civiles avec des adeptes endoctrinés prêt à mentir et à se parjurer pour protéger "monsieur Spatz", mais surtout des adeptes tellement entraîné à percevoir tout à travers la grille de lecture de Spatz qu'on a pu les entendre dire que des baffes sur enfants mineurs c'était pas des "sévices corporels" par contre "des coûts de bâton sous l'eau froide" dans les jambes.. Ça bien..&10;&10;Et bhe ça tombe bien c'est exactement ce qu'il est arrivé à certain d'entre nous !&10;&10;Le 4 et le 5 on va aborder entre autre la question des abus sexuels et l'attitude des irresponsables "éducateurs" face à ça, et comment la OKC a d'abord nier puis à dû composer et faire avec tout en continuant à suivre Spatz activement, (en prétendant sa démission en 2016) et encore aujourd'hui se laisse guider par les avocats de Spatz qui n'ont foncièrement pas les mêmes intérêts que ce qu'il reste d'adeptes dans une organisation toxique déjà mourante et sur le point de s'achever d'elle même.&10;&10;C'est pas l'initiative "OKCinfo" ou d'autres parties civiles ou l'état belge d'ailleurs qui mettra soit-disant des gens à la rue...&10;C'est surtout l'incapacité de ses membres restants d'effectivement utiliser les outils légaux à leur disposition pour se dissocier de Robert Spatz et de l'entité OKC, du coup une armée d'avocats & les instructions de Spatz / Yana / Rui reste la clef d'une dérive qui affiche une prétention religieuse avec une arrogance et des moyens pour contrecarrer la moindre actions de la justice, mais aussi pression sur des médias ou des individus, véritable marque de fabrique de la OKC sur cette affaire en justice au cour de ces 20 dernières années. &10;&10;On vous attend au tournant. &10;Aléa Jacta est.

  • From ‘Fake News’ to Blind Loyalty: How Trump’s Language Traps His Followers

    How Trump’s Language Traps His Followers—and How to Help Them Break Free

    Language is a powerful tool—not just for communication, but for shaping belief, perception, and reality itself. In the case of Donald Trump, his use of language isn’t just about persuasion; it’s about creating a worldview that binds his followers to him, even at the cost of their own well-being.

    Trump’s linguistic patterns operate like a cultic influence mechanism, relying on repetition, emotional manipulation, and cognitive dissonance to keep followers committed. Understanding these patterns is the first step in recognizing why people remain loyal, even when the facts contradict their beliefs.


    The Language of Control: How Trump Shapes His Followers' Minds

    1. The Us vs. Them Mindset (Binary Thinking)

    Trump divides the world into “patriots” vs. “enemies”—whether it’s the media, immigrants, or political opponents.

    “They are coming for you. I’m just in the way.”

    This forces followers into a siege mentality, making them dependent on him for protection.

    How it Traps Followers:

    When everything is reduced to a good vs. evil struggle, questioning Trump feels like betraying their own side.


    1. The Power of Mantras and Repetition

    “Make America Great Again.”

    “Fake News.”

    “The election was rigged.”

    These phrases are repeated constantly, making them linguistically ingrained—like slogans in a religious or political cult.

    How it Traps Followers:

    Repetition creates mental shortcuts, making it easier to chant the phrase than to critically analyze reality.


    1. Gaslighting and Reality Distortion

    “I never said that.” (Even when there’s video proof.)

    “They’re twisting my words.”

    “Don’t trust the media, trust me.”

    This destabilizes followers’ perception of reality, making them rely on Trump’s version of events.

    How it Traps Followers:

    When someone’s sense of reality is constantly rewritten, they begin to doubt their own memories and instincts, leaving them psychologically dependent on Trump.


    1. False Victimhood and Emotional Bonding

    “They are coming after me because I fight for you!”

    “The deep state is trying to destroy me.”

    Followers see themselves in Trump, which means any attack on him feels like an attack on them personally.

    How it Traps Followers:

    They adopt a martyr complex, believing that defending Trump is a personal duty, even if it goes against their own interests.


    1. The Alternative Social Reality

    “Only I can fix it.”

    “The experts are wrong.”

    “The real truth is in my rallies, not the fake media.”

    Trump replaces traditional sources of information with his own ecosystem (Fox News, Truth Social, Telegram groups).

    How it Traps Followers:

    When someone only consumes Trump-approved narratives, they stop trusting outside reality, creating an information bubble that reinforces loyalty.


    1. Humor, Mockery, and Plausible Deniability

    “I was just joking!” (after saying something offensive)

    “You know what I mean.”

    Mocking opponents (Sleepy Joe, Crooked Hillary, Pocahontas, etc.)

    This normalizes aggressive rhetoric while allowing deniability.

    How it Traps Followers:

    It desensitizes people to cruelty, making them more willing to accept authoritarian behavior.


    Why It Works: The Cognitive Dissonance Trap

    Trump’s language forces followers into a psychological bind:

    1. If they admit he’s lying, they must admit they were deceived.

    2. If they admit they were deceived, they must admit they were wrong.

    3. If they admit they were wrong, they must question their entire identity.

    That’s painful. So instead, they double down—justifying contradictions, blaming enemies, and reinforcing their beliefs.

    This isn’t just political loyalty. It’s belief preservation.


    How to Help Someone Trapped in Trump’s Worldview

    If you have family members or friends who are deeply entrenched in Trump’s worldview, arguing with facts alone won’t work. Their belief system is emotionally driven and self-reinforcing.

    1. Avoid Direct Confrontation (Don’t Trigger Defensiveness)

    Instead of saying “Trump is lying”, try “What do you think about what he said here?”

    Let them engage critically without feeling personally attacked.

    1. Ask Questions Instead of Preaching

    “What do you think would happen if Trump were wrong about this?”

    “Do you think it’s possible the media isn’t always lying?”

    This makes them reflect without forcing them into a defensive position.

    1. Help Them Find Small Contradictions

    Example: “Trump said he would fix healthcare, but he didn’t. Why do you think that is?”

    Small cracks in belief systems are easier to accept than total rejection.

    1. Reconnect Them to Broader Communities

    Many followers are isolated in right-wing media bubbles.

    Encourage them to watch different sources, even if they don’t agree at first.

    1. Appeal to Their Values, Not Just Facts

    If they value patriotism, frame things in those terms:

    “Doesn’t real patriotism mean questioning leaders sometimes?”

    If they value fairness:

    “Shouldn’t both sides be held accountable?”

    1. Be Patient—Deprogramming Takes Time and must come from the adepts for it to work.

    Cult-like thinking doesn’t collapse overnight.

    The goal isn’t to argue them out of belief but to introduce doubt in a non-threatening way.


    Final Thoughts

    Trump’s linguistic influence is not accidental—it follows well-documented patterns seen in authoritarian movements, religious cults, and propaganda regimes.

    His use of binary thinking, repetition, gaslighting, victimhood, social reality control, and humor all serve one purpose: keeping followers psychologically loyal, even when it harms them.

    Understanding how this works empowers us to help break the cycle.

    Instead of debating or attacking, we can ask questions, plant doubt, and slowly reintroduce critical thinking.

    Because ultimately, the best antidote to linguistic control is helping people reclaim their own ability to think for themselves.

  • Le Pouvoir de l'Invocation : Comment l'Administration Trump Utilise la Prière Comme Arme Politique

    À travers l’histoire, les leaders autoritaires et les dérives sectaires, qu’elles soient d’origines religieuse, politique ou les deux à la fois ont instrumentalisé la religion, utilisant la prière et l’invocation divine pour légitimer leurs actions.

    L’administration Trump ne fait pas exception.

    En enveloppant ses politiques dans le langage de la foi, elle déploie un puissant mécanisme psychologique : si une action est précédée d’une invocation de Dieu, elle doit être intrinsèquement bonne. Cette technique n’est pas qu’un simple artifice rhétorique ; elle constitue un outil fondamental dans la manipulation quasi-sectaire de l’opinion publique.

    L’Invocation Comme Bouclier Contre la Critique

    Dans la dynamique sectaire, les dirigeants se placent souvent au-delà de toute remise en question en présentant leurs décisions comme d’inspiration divine. Au sein de l’administration Trump et du mouvement qui l’entoure, la prière fonctionne comme un bouclier—toute critique d’une politique est alors perçue comme une attaque contre la volonté de Dieu. Lorsqu’un politicien se tient derrière un pupitre, incline la tête et invoque le Seigneur avant de signer une loi, celle-ci est sacralisée.

    Cette méthode neutralise le débat rationnel. En fusionnant les décisions politiques avec une prétendue intention divine, l’opposition ne relève plus d’un simple désaccord mais devient un acte de sacrilège. Cette stratégie se manifeste dans des politiques qui, en apparence, contredisent l’éthique chrétienne—telles que la séparation des familles migrantes, le démantèlement des protections environnementales ou la suppression des aides sociales—mais qui sont pourtant justifiées par le discours religieux.

    Prières et Conséquences Réelles

    Une caractéristique clé des sectes est leur capacité à maintenir une division nette entre les intentions déclarées et les résultats concrets. Dans le théâtre politique de l’administration Trump, la prière agit comme une incantation—un rituel destiné à signifier une moralité apparente tout en détournant l’attention des conséquences.

    Prenons l’exemple des appels répétés à la “guérison de la nation”, tout en alimentant ouvertement les divisions.

    Ou encore l’invocation de la “liberté religieuse” comme justification de politiques discriminatoires. La prière devient alors une performance qui offre une impunité : si un dirigeant prie pour la paix, comment pourrait-il être responsable d’incitations à la violence ?

    La Foi Comme Test de Loyauté

    Dans les groupes coercitifs, les démonstrations publiques de foi servent de test de loyauté. Dans le mouvement Trump, participer à la prière—que ce soit lors des rassemblements, des réunions du cabinet ou des nominations judiciaires—devient un signe d’allégeance. Ceux qui remettent en question la sincérité de ces prières risquent d’être étiquetés comme hérétiques, ennemis ou agents d’une corruption séculière. Ce mécanisme renforce un schéma binaire “eux contre nous”, essentiel à l’endoctrinement sectaire.

    De plus, cette utilisation de l’invocation religieuse crée un climat où les contradictions factuelles sont ignorées. Si un leader invoque Dieu à répétition, alors toute incohérence dans ses paroles ou ses décisions devient secondaire face à son alignement spirituel supposé.

    La Manipulation de l’Identité Religieuse

    Au-delà des politiques, Trump et son entourage comprennent que, pour beaucoup d’Américains, la religion est bien plus qu’un système de croyance : c’est une identité. En plaçant la prière au centre de leurs cérémonies politiques, ils renforcent l’idée que soutenir cette administration revient à défendre la foi elle-même. Cette confusion pousse certaines communautés religieuses à soutenir des politiques qu’elles auraient autrement rejetées.

    La réalité de ces manipulations est qu’elles ne reposent pas sur la foi, mais sur le pouvoir. Lorsqu’une prière devient un outil transactionnel, servant à masquer la corruption et l’injustice, elle cesse d’être un acte de dévotion et devient une arme psychologique.

    En bref

    Pour ceux qui connaissent les techniques de contrôle mental des dérives sectaires, l’usage de la prière par l’administration Trump est un exemple flagrant de manipulation par le symbolisme religieux. En invoquant Dieu avant de poser des actes en totale contradiction avec leurs prières, ils créent l’illusion d’une infaillibilité morale. Le défi, pour ceux qui résistent à cette manipulation, est de révéler le gouffre entre les mots et les actes—de dissocier le rituel de la réalité et de rappeler au public qu’une prière avant une injustice ne sanctifie pas cette injustice.

  • The Power of Invocation: How the #Trump Administration Uses Prayer as a Political Weapon

    Throughout history, authoritarian leaders and manipulative groups have weaponized religion, utilizing prayer and divine invocation to legitimize their actions. The Trump administration is no exception. By cloaking policies in the language of faith, they create a powerful psychological mechanism: if an action is preceded by invoking God, it must inherently be good. This technique is not merely rhetorical; it is a foundational tool in the cult-like manipulation of public perception.

    Invocation as a Shield Against Criticism

    In cult dynamics, leaders often elevate themselves beyond reproach by positioning their decisions as divinely inspired. Within the Trump administration and its surrounding movement, prayer functions as a shield—any critique of policy is framed as an attack on God’s will. If a politician stands at a podium, bows their head, and invokes the Lord before signing a law, the policy itself is sacralized.

    This method deters rational discourse. By fusing policy with divine intent, opposition is not just seen as a political disagreement but as an act of sacrilege. This strategy is evident in policies that appear to contradict Christian ethics—such as separating migrant families, rolling back environmental protections, or dismantling social safety nets—yet are wrapped in the language of divine righteousness.

    Prayers vs. Policy Outcomes

    A key feature of cults is the ability to maintain a stark divide between declared intentions and real-world outcomes. In the Trump administration’s political theater, prayer serves as an incantation—a ritual designed to signal morality while distracting from consequences.

    Consider the administration’s frequent calls for “healing the nation” while simultaneously stoking division. Or the invocation of “religious freedom” as a justification for policies that enable discrimination. The prayer serves as a performative act that grants plausible deniability; if the leader prays for peace, how could he possibly be responsible for inciting violence?

    Faith as a Loyalty Test

    In high-control groups, public displays of faith function as a loyalty test. Within Trump’s movement, participation in prayer—whether at rallies, cabinet meetings, or Supreme Court appointments—signals allegiance. Those who question the sincerity of these prayers risk being labeled as heretics, outsiders, or agents of secular corruption. This dynamic reinforces an “us vs. them” mentality, a crucial element in cult indoctrination.

    Moreover, this use of religious invocation creates an environment where factual inconsistencies are overlooked. If a leader repeatedly calls upon God, then any contradiction in their words or policies is secondary to their perceived spiritual alignment.

    The Manipulation of Religious Identity

    Beyond policy, Trump and his circle understand that for many Americans, religion is not just a belief system but an identity. By making prayer a central performance in political proceedings, they reinforce the idea that support for the administration is tied to faith itself. This conflation pressures religious communities into aligning with policies that, under different circumstances, they might oppose.

    The reality of these manipulations is that they are not rooted in faith but in power. When prayer becomes a transactional tool, used to mask corruption and injustice, it ceases to be an act of devotion and instead becomes a psychological weapon.

    In Short

    For those familiar with cult mind control techniques, the Trump administration’s use of prayer is a textbook example of manipulation through religious symbolism. By repeatedly invoking God before taking actions that contradict their prayers, they create an illusion of moral infallibility. The challenge for those resisting this manipulation is to expose the chasm between words and deeds—to separate the ritual from the reality and to remind the public that a prayer before injustice does not sanctify the injustice itself.

  • De la Radicalisation au Sacré : L’Instrumentalisation du Martyre et l’Accélération de la Spirale Autoritaire aux États-Unis

    Compte tenu de ces nouvelles informations du Guardian, il est clair que la dynamique que nous avions prédite – où les personnes graciées utilisent leur statut nouvellement conféré pour renforcer leur martyre et pousser à la radicalisation du paysage politique – se déroule maintenant en temps réel. Cet incident illustre l’encouragement de ces personnages, la transformation du mouvement de Trump en un culte axé sur la personnalité et l’érosion supplémentaire des normes démocratiques par la glorification des insurgés.


    1. Le Sacrifice Comme Stratégie de Légitimation dans les Groupes Radicaux

    Depuis toujours, les mouvements idéologiques extrêmes s’appuient sur le sacrifice de leurs membres pour renforcer leur cohésion et leur légitimité. L’histoire regorge de figures devenues des martyrs, dont le sacrifice alimente une mythologie justifiant une lutte existentielle contre un ennemi perçu comme oppressif.

    Dans le cas des émeutiers du 6 janvier graciés par Donald Trump, ce schéma est reproduit à une échelle sans précédent dans la démocratie américaine contemporaine. Loin de reconnaître leur culpabilité ou de se voir relégués à la marginalité, ces individus sont sanctifiés au sein du mouvement trumpiste. Leur passage par l’incarcération est non seulement perçu comme un acte de loyauté ultime, mais leur libération par Trump est interprétée comme une rédemption, un acte de justice divine opérée par le leader.

    La dernière attaque visant le Principles First Summit en est une démonstration parfaite.

    L’ancien chef des Proud Boys, Enrique Tarrio, est devenu un acteur clé de cette sacralisation de la violence politique. Non seulement il exploite son pardon pour asseoir son influence, mais il participe activement à l’intimidation de ceux qui s’opposent à la mouvance radicalisée. Sa présence physique au sommet et l’incident du faux mail à son nom démontrent que ces figures graciées sont non seulement réhabilitées, mais encouragées à poursuivre la déstabilisation des institutions démocratiques.

    1. De la Rédemption à l’Influence : L’Ascension des Figures Radicales Post-Grâce Présidentielle

    Nous assistons à la transformation de ces figures en influenceurs du radicalisme. En exploitant leur passé carcéral et leur pardon présidentiel, ces anciens détenus réintègrent le paysage politique et médiatique avec un statut renforcé :

    Leur martyrisation les légitime : La prison devient une preuve de leur engagement. Ils sont perçus comme des résistants injustement persécutés.

    Le pardon de Trump les absout et les consacre : Ils ne sont plus des criminels, mais des héros du mouvement, sanctifiés par la grâce du leader.

    Ils deviennent des outils de propagande et de radicalisation : À travers les médias sociaux, les rassemblements politiques et des apparitions ciblées comme celle de Tarrio, ils servent à valider et amplifier la thèse d’une Amérique “occupée” par une élite illégitime.

    L’attaque du Principles First Summit illustre ce phénomène. La menace de bombe et les harcèlements des policiers présents au sommet ne sont pas de simples incidents isolés : ils font partie d’une stratégie de terreur et d’intimidation, visant à démontrer que les figures radicalisées ne sont pas seulement revenues, mais qu’elles ont le pouvoir de dicter l’agenda politique.

    1. La Transformation du Parti Républicain en Mouvement Autoritaire

    La conséquence la plus préoccupante de cette radicalisation croissante est la transformation (en phase terminale) du Parti Républicain en un mouvement totalement dévoué à Trump.

    Les institutions républicaines cèdent face au culte de la personnalité : Les dissidents internes au parti, comme ceux du Principles First Summit, deviennent des cibles d’intimidation. Il ne s’agit plus d’un débat d’idées au sein du conservatisme, mais d’une logique de purge et d’ostracisation.

    La radicalisation n’est plus périphérique, mais centrale : Il est devenu impossible d’être un républicain anti-Trump sans risquer des représailles physiques et politiques. Le cas de Tarrio, qui passe de détenu pour sédition à provocateur en chef, illustre cette dynamique.

    Les figures extrêmes dictent désormais l’agenda : Ce sont les insurrectionnistes qui posent les bases du discours républicain actuel. Leur influence est légitimée par le simple fait qu’ils ont été graciés et qu’ils occupent maintenant une place centrale dans la stratégie du parti.

    Nous ne sommes plus dans une situation où une aile radicale tente de s’imposer au sein du Parti Républicain. Désormais, ce sont ces figures qui définissent ce que signifie être un bon républicain, et toute contestation est immédiatement qualifiée de trahison.

    1. L’Inéluctable Spirale Vers l’Autoritarisme

    L’affaire du Principles First Summit démontre que les États-Unis sont entrés dans une phase où l’opposition démocratique à Trump est activement ciblée par la violence symbolique et physique. La spirale de radicalisation se poursuit avec les étapes suivantes :

    1. La légitimation de la violence politique : L’attaque du Capitole était la première étape. Désormais, ce sont des événements politiques centristes et républicains modérés qui sont visés. Il s’agit d’un glissement progressif vers l’intimidation généralisée.

    2. L’exploitation de la peur pour neutraliser l’opposition : Les modérés du GOP sont contraints de choisir entre se soumettre ou être victimes de harcèlement et d’exclusion.

    3. L’effondrement du pluralisme démocratique : À mesure que l’espace républicain se referme autour du culte de Trump, toute alternative politique devient impossible.

    Le plus grand danger de cette dynamique est qu’elle transforme la démocratie américaine en un système où l’un des deux partis n’est plus un acteur démocratique mais un mouvement messianique. L’histoire montre que lorsqu’un parti politique adopte une logique de guerre existentielle, la démocratie ne peut plus fonctionner normalement.

    1. Une Issue Encore Possible ?

    Si cette spirale se poursuit sans intervention, il est probable que les États-Unis entrent dans une phase de crise politique prolongée, où la violence devient un instrument de plus en plus accepté. Cependant, plusieurs actions peuvent encore être entreprises :

    Réintroduire des garde-fous juridiques contre l’abus du pouvoir de grâce : Une réforme du pardon présidentiel est essentielle pour éviter que de futurs présidents ne l’utilisent comme un outil de renforcement du culte de la personnalité.

    (impossible à entreprendre sous Trump)

    Renforcer la protection des institutions contre l’intimidation radicale : La montée en puissance des figures graciées doit être anticipée et contrée par des dispositifs légaux et sécuritaires adaptés.

    (quasi impossible à entreprendre vu la purge en cour dans les institutions)

    Créer un espace républicain modéré capable de résister : Tant que les voix conservatrices modérées restent isolées, elles ne pourront pas offrir d’alternative crédible au trumpisme radicalisé.

    (peut-être, à condition que ce mouvement soit prêt à se faire réprimer pour exister et résister.)

    L’incident du Principles First Summit n’est pas un événement isolé.

    Il est la preuve que la radicalisation trumpiste est entrée dans une nouvelle phase : celle de la revanche, de l’intimidation et de la prise de contrôle totale du paysage politique.

    Sans une réaction forte et concertée, la démocratie américaine risque de perdre définitivement son âme.

  • From Radicalization to the Sacred: The Weaponization of Martyrdom and the Acceleration of the Authoritarian Spiral in the United States

    1. Sacrifice as a Strategy for Legitimization in Radical Groups

    Throughout history, extremist movements have relied on the sacrifice of their members to strengthen their cohesion and legitimacy. Martyrs become symbols, their suffering woven into a mythology that justifies an existential struggle against a perceived oppressive enemy.

    In the case of the January 6 rioters pardoned by Donald Trump, this pattern is being replicated on an unprecedented scale in modern American democracy. Far from recognizing their guilt or being pushed to the fringes of society, these individuals are being sanctified within the Trumpist movement. Their time in prison is not seen as a punishment but as proof of their loyalty, while their pardon by Trump is interpreted as redemption, an act of divine justice executed by the leader himself.

    The recent attack on the Principles First Summit is a perfect example of this dynamic. Former Proud Boys leader Enrique Tarrio has become a key figure in the sanctification of political violence. Not only is he exploiting his pardon to cement his influence, but he is actively engaging in the intimidation of those who oppose the radicalized movement. His physical presence at the summit, combined with the bomb threat sent in his name, demonstrates that these pardoned figures are not only rehabilitated but encouraged to continue destabilizing democratic institutions.

    1. From Redemption to Influence: The Rise of Radical Figures Post-Presidential Pardon

    We are witnessing the transformation of these figures into influencers of radicalism. By leveraging their prison time and their presidential pardon, these former inmates reenter the political and media landscape with enhanced status:

    Martyrdom legitimizes them: Their imprisonment is proof of their commitment. They are seen as resistance fighters unjustly persecuted.

    Trump’s pardon absolves and consecrates them: They are no longer criminals but heroes of the movement, sanctified by the leader’s grace.

    They become propaganda and radicalization tools: Through social media, political rallies, and targeted appearances like Tarrio’s, they serve to validate and amplify the narrative that America is “occupied” by an illegitimate elite.

    The Principles First Summit attack illustrates this phenomenon. The bomb threat and harassment of the police officers at the event are not isolated incidents; they are part of a broader strategy of terror and intimidation designed to demonstrate that these radicalized figures are not just back but that they have the power to dictate the political agenda.

    1. The Transformation of the Republican Party into an Authoritarian Movement

    The most concerning consequence of this growing radicalization is the transformation of the Republican Party into a movement entirely devoted to Trump.

    Republican institutions are collapsing under the weight of the personality cult: Internal party dissenters, like those at the Principles First Summit, are becoming targets of intimidation. This is no longer a battle of ideas within conservatism but a purge of opposition voices.

    Radicalization is no longer peripheral but central: It is now impossible to be an anti-Trump Republican without risking physical and political retaliation. The case of Tarrio—who has gone from convicted seditionist to chief provocateur—illustrates this shift.

    Extreme figures now dictate the agenda: Insurrectionists are setting the ideological foundation for the current Republican discourse. Their influence is legitimized by the simple fact that they were pardoned and are now central players in the party’s strategy.

    We are no longer in a situation where a radical wing is trying to impose itself on the Republican Party. Instead, these figures are now defining what it means to be a true Republican, and any dissent is immediately labeled as betrayal.

    1. The Inevitable Spiral Toward Authoritarianism

    The Principles First Summit incident demonstrates that the United States has entered a phase where democratic opposition to Trump is actively targeted through symbolic and physical violence. The radicalization spiral continues through the following steps:

    1. The legitimization of political violence: The Capitol attack was only the first step. Now, centrist political events and moderate Republicans are being targeted. This marks a gradual shift toward widespread intimidation.

    2. The exploitation of fear to neutralize opposition: Moderates within the GOP are forced to choose between submission or facing harassment and exclusion.

    3. The collapse of democratic pluralism: As the Republican space closes around Trump’s cult of personality, any political alternative becomes impossible.

    The greatest danger of this dynamic is that it turns American democracy into a system where one of the two major parties is no longer a democratic actor but a messianic movement. History shows that when a political party adopts an existential war mindset, democracy can no longer function normally.

    1. Is There a Way Out?

    If this spiral continues unchecked, the United States will likely enter a prolonged political crisis where violence becomes an increasingly accepted tool. However, several actions can still be taken:

    Reinstate legal safeguards against the abuse of presidential pardons: Reforming the pardon power is essential to prevent future presidents from using it as a tool for strengthening a personality cult.

    Strengthen institutional protections against radical intimidation: The rising power of pardoned figures must be anticipated and countered through appropriate legal and security measures.

    Create a viable moderate Republican space capable of resistance: As long as moderate conservative voices remain isolated, they cannot offer a credible alternative to radicalized Trumpism.

    The Principles First Summit incident is not an isolated event. It is proof that Trumpist radicalization has entered a new phase—one of revenge, intimidation, and the complete takeover of the political landscape. Without a strong and coordinated response, American democracy risks losing its soul forever.

  • BPM de résistance, Danser sur les ruines, bâtir l’utopie

    Les causes perdues et les musiques électroniques – c’est-à-dire les luttes sans espoir, les espaces marginaux, les terrains vagues où les corps dansent avant d’être expulsés, les peuples et les êtres rejetés aux confins de l’histoire par l’économie du désastre et les algorithmes de la surveillance – sont précisément les bases où doivent se tenir, se maintenir nos ferveurs et, pour tout dire, notre créativité.

    En s’attachant aux causes perdues, on élargit la totalité de sa perception. En plongeant dans les pulsations électroniques, on accède aux battements du monde, aux syncopes du vivant, aux infra-basses qui font vibrer l’invisible et qui, par-delà les clubs et les warehouses, relient ceux qui refusent de plier. Là où la sensation se module en fréquence, là où la sueur, le rythme et la lumière sculptent des utopies tangibles, le corps devient langage et l’esprit s’échappe des grilles normatives.

    Les grands poètes ont toujours été des hackers de la réalité, des contrebandiers du sensible, solitaires et solidaires. Solitaires, non par retrait du monde, mais par le rejet des pouvoirs qui transforment les démocraties en parcs à données et les rêves en transactions. Solitaires, parce qu’ils refusent la normalisation des vies et des désirs, qu’ils résistent aux protocoles de la conformité, aux nouvelles mécaniques d’assignation et d’effacement.

    Et quand ces poètes se disent solidaires, c’est qu’ils se tiennent en connexion, branchés sur le flux de toutes les dissidences. Ils sont là où les murs vibrent sous le kick d’une techno abrasive, où les kicks martèlent les pavés des marches queer et féministes, où la house bâtit des sanctuaires pour ceux que l’histoire veut rayer, où le punk rappelle que tout peut brûler, où le hip-hop scande la rage et la mémoire, où l’électro fracture le temps pour offrir des respirations libres.

    Des zones autonomes où les minorités de genre, les LGBTQIA+, les neuro-atypiques, les racisés, les enfants pris dans la violence du monde trouvent un espace où exister, créer, rêver.

    Les causes perdues ne sont jamais perdues tant qu’elles font encore vibrer les cœurs. Les musiques électroniques ne sont pas qu’un bruit de fond : elles sont des territoires, des manières d’habiter le réel autrement, de hacker l’inertie et de faire danser les révoltes.

  • L’Ère de la Bêtise Automatisée et de la Démocratie Décomposée

    Nous voilà à la croisée des chemins, perdus entre deux gouffres béants. D’un côté, l’intelligence artificielle, cette bête froide et sans visage, s’infiltre partout, avale nos métiers, façonne nos vies, écrit nos histoires à notre place, sans jamais nous demander notre avis. De l’autre, nos démocraties fatiguées, vieillies avant l’âge, brinquebalantes sous le poids de bureaucrates aveugles, de dirigeants somnolents qui, dans leur grand bal d’ignorance, détruisent des choses qu’ils ne comprennent même pas.

    On nous dit que c’est le progrès. On nous dit que c’est inévitable. Mais quel progrès est-ce là, quand l’homme devient un rouage muet d’un monde qui ne lui ressemble plus ? Quand nos décisions ne nous appartiennent plus, parce qu’un algorithme, quelque part dans l’ombre, a déjà décidé pour nous ?

    Ah, mes amis, on ne nous a pas volé nos libertés en un coup d’État tonitruant. Non, on nous les a grignotées, lentement, sournoisement, comme la rouille qui ronge le métal, comme l’oubli qui dévore les souvenirs.

    Mais dites-moi, allons-nous laisser nos voix s’éteindre dans le bourdonnement mécanique des machines et le silence pesant des gouvernements qui ne gouvernent plus ? Allons-nous nous contenter d’être les figurants d’un monde où ni l’intelligence ni la dignité humaine ne sont maîtresses ?

    Non, mes amis, il est temps d’ouvrir les yeux, de secouer les songes et de reprendre le fil de nos vies. Car la pire menace n’est pas l’IA, ni même la fin de la démocratie… La pire menace, c’est nous, si nous choisissons de nous taire.

  • The Age of Automated Folly and Democratic Decay

    Modern societies stand at a crossroads, facing not one, but two existential threats. On one side, the unchecked rise of artificial intelligence seeps into every aspect of life, shaping economies, governance, and human interactions without ethical foresight or restraint. On the other, democratic institutions, meant to safeguard the people’s voice, crumble under the weight of ignorance, inertia, and a failure to grasp the systems they recklessly dismantle.

    We are witnessing a world where automation dictates decisions once made with wisdom, where human agency is eroded in the name of efficiency, and where those in power, blinded by either ambition or apathy, dismantle infrastructures they do not even understand.

    The danger is not just in technology, nor merely in politics, but in the collision of both—a world where governance is too slow, too uninformed, or too indifferent to regulate AI’s reach, while democratic values erode under the weight of misinformation, corporate influence, and administrative decay.

    Shall we sleepwalk into a future where neither human intelligence nor human rights hold sway? Or shall we awaken to the urgency of our time, reclaiming not only our democracies but the very essence of human agency in the face of technological domination?

    For the greatest threat is not AI itself, nor the flaws of democracy, but the silence of those who see what is unfolding yet fail to act.

  • An elected regime, how to track the Trump Administration

    How to Track the Trump Administration

    As the Trump administration implements numerous changes that could undermine the federal state and democracy, staying informed is key. Below is a comprehensive list of tools and trackers that cover various aspects of the administration’s actions—from budgetary control to environmental rollbacks. Use these resources to hold the administration accountable and build a stronger, more transparent democracy.


    Apportionment

    • OpenOMB (via Protect Democracy)
      Tracks how the president, through the Office of Management and Budget, implements Congress’s spending laws.

    Cabinet / Appointees


    Campaign Promises


    Climate / Environment

    • Climate & Clean Energy Rollback Tracker (via Climate Action Campaign)
      Tracks actions aimed at rolling back or weakening key climate policies.
    • Climate Backtracker (via Sabin Center)
      Identifies steps taken to scale back or eliminate federal climate mitigation measures.
    • Federal Environmental Justice Tracker (via Harvard Law School)
      Monitors policies and regulations that affect communities’ exposure to environmental pollution.
    • Inflation Reduction Act Tracker (via Sabin Center & Environmental Defense Fund)
      Tracks changes in the status of climate programs established under the Inflation Reduction Act.
    • Silencing Science Tracker (via Sabin Center & Climate Science Legal Defense Fund)
      Monitors anti-science actions and efforts to undermine environmental policy.

    Congressional Response


    Data Rescue Projects


    Executive Orders


    Federal Policy

    • Federal Policy Watch (via Economic Policy Institute)
      Tracks how the Trump administration, Congress, and the courts are affecting workers' quality of life.

    Health Care


    Immigration


    LGBTQ+

    • Trump Accountability Tracker (via GLAAD)
      Monitors Trump’s LGBTQ record, including executive orders, legislative support, nominations, and statements.
    • HRC’s Accountability Tracker (via Human Rights Campaign)
      Tracks legal and policy threats impacting LGBTQ+ rights from all three federal branches.

    Litigation


    Major Actions & Statements


    Project 2025


    Regulatory Changes


    Together, these resources empower you to monitor, analyze, and respond to the sweeping changes of the Trump administration. By staying informed and using these tools, we can collectively fight back against the administration’s destructive policies and protect democracy.

    Spread the word and build upon these tools to defend democracy!

  • La Belgique, narco-état en puissance..

    Oui, et paradis fiscal non-déclaré Et un état dont le système judiciaire n’est plus que l’ombre de son idéal, un pays où une affaire comme l’affaire OKC-Spatz est un fiasco étatique non-reconnu, la Belgique n’a aucun moyen d’empêcher la montée d’un narco-état

  • ‘Don’t Just Do Nothing: 20 Things You Can Do to Counter Fascism’ is a zine by Jewish anarchists on what people can do and how people can organise.

    Download it (it’s free!), read, print and distribute

  • Père, malgré moi. Confession d'un père en devenir.

    Je suis devenu père sans choix, sans avoir pu jamais apprendre ce qu’était véritablement la responsabilité.

    Dans un milieu qui ne m’enseignait rien d’autre que l’absence de consentement – élevé dans l’ombre d’une dérive sectaire où l’on ne parlait jamais de choix ni d’engagement – la décision de donner la vie m’a été imposée.

    Le destin s’est inscrit à mon nom bien avant que j’aie pu comprendre, accepter ou même refuser, et la paternité s’est révélée comme une charge imposée, un rôle hérité d’une situation où l’on ne m’a pas laissé le temps de choisir.

    À cet âge-là, j’étais pourtant en train de fuir. Intérieurement, je quittais la secte, ce monde qui m’avait vu naître mais qui ne m’avait jamais permis d’exister en dehors de ses dogmes.

    Mais partir ne suffit pas toujours. J’étais encore plein d’arrogance, celle qu’on porte quand on ignore tout du risque, des responsabilités, de ce que signifie véritablement se prendre en main.

    J’étais en train de devenir un homme, mais sans boussole, sans repères, sans cette transmission qui fait qu’un homme sait ce qu’il doit à lui-même et aux autres.

    Alors, quand la réalité m’est tombée dessus, quand j’ai appris qu’un enfant grandissait déjà, j’ai compris que l’échappée était impossible.

    Ce n’était plus une fuite, c’était un mur.

    Un mur que je n’avais pas vu venir, parce que personne ne m’avait appris à regarder devant moi.

    Un homme peut être père sans l’avoir choisi.

    Il peut se réveiller un jour et apprendre que la vie a déjà décidé pour lui. Mais être père, ce n’est pas seulement avoir donné la vie. C’est une présence, une transmission. Ce que l’on donne. Ce que l’on reçoit.

    Quand on n’a rien reçu, quand on ne sait même pas ce qu’est une famille, comment pourrait-on en bâtir une ?

    Certains grandissent avec des racines solides. D’autres naissent sur du sable. Rien sous les pieds, rien au-dessus. Juste un vent qui souffle et qui emporte tout, une absence qui creuse le vide à l’intérieur.

    Être père dans ces conditions, c’est comme tendre la main en espérant qu’elle se remplisse d’autre chose que de vent. C’est vouloir offrir ce que l’on n’a jamais eu, sans savoir d’où cela viendra.

    On dit qu’un père transmet. Mais comment transmettre quand on ne possède rien ? Quand les mains sont vides, quand l’histoire commence non pas sur une page blanche, mais sur une feuille transparente ? On avance à tâtons, sans modèle, sans héritage, sans certitude. On doute. On échoue. On se relève.

    Un homme sans racines peut-il en donner ? Peut-être que oui. Peut-être que non.

    Peut-être qu’il apprend en même temps qu’il enseigne. Peut-être que le sol ne se trouve pas sous les pieds, mais dans l’effort de ne pas disparaître.

    Peut-être que l’héritage, au final, c’est d’avoir essayé.

    Seize ans plus tard… Je regarde derrière moi et je vois le temps perdu. Même pour des raisons valides, même en sachant que j’ai fait ce que j’ai pu, je ressens le regret. Le regret de l’absence, le regret de ne pas avoir été un meilleur père.

    J’aurais dû faire mieux. Mais aurais-je pu ? Avec les conditions qui étaient les miennes, avec ce vide en héritage, avec cette route que j’ai dû apprendre à tracer seul ? Je n’en sais rien. Peut-être que oui. Peut-être que non.

    Seize ans plus tard, il n’y a pourtant pas une fraction de seconde où je la regrette, elle. Elle est ma boussole, mon phare dans la nuit, l’être que je chéris le plus au monde. Parfois, je me demande si elle le sait, si elle comprend à quel point elle est essentielle. Seize ans plus tard, elle est déjà un bout de femme, et je fais face à sa découverte du monde, à sa liberté, à sa joie d’apprendre et de comprendre.

    J’espère. J’espère qu’elle saura me pardonner mes absences, ces années où mes batailles juridiques ont pris le dessus sur tout, sur la vie, sur sa vie. J’ose croire qu’elle comprendra le vide d’où je venais, qu’elle saura voir que l’enfance qui a été la sienne est, malgré tout, celle que j’étais capable de lui offrir. Malgré moi. Malgré tout.

    Seize ans plus tard, je réalise que l’on ne construit pas toujours sur des bases solides. Parfois, on avance sur un fil tendu au-dessus du vide, sans savoir si l’on va tomber. Mais on avance quand même. Et parfois, sans que l’on comprenne comment, quelque chose de beau naît de nos incertitudes, de nos maladresses, de nos doutes.

    Je ne sais pas si j’ai été le père qu’elle méritait, mais je sais une chose : elle est devenue une jeune femme forte, curieuse, libre. Malgré mes absences, malgré mes combats, elle a grandi, elle a tracé son propre chemin. Peut-être que je n’ai pas su être un guide, peut-être que j’ai fait plus d’erreurs que je ne l’aurais voulu, mais si elle est là, aujourd’hui, lumineuse et pleine de vie, alors peut-être que, sans le savoir, sans le comprendre, c’est une réussite de la vie.

    Et si j’ai encore des regrets, si le passé ne peut être réécrit, il me reste l’avenir. Seize ans plus tard, je suis toujours là. Moins perdu, plus ancré. Et prêt à avancer à ses côtés, autant qu’elle le voudra.

    Pour plus de contexte, c’est par ici

  • Tim Cook : “My fundamental belief is, if you’re looking at your phone more than you’re looking in somebody’s eyes, that’s a problem.”

  • “What we’re witnessing is the birth of an automated oligarchy, where wealth isn’t merely extracted from labor but engineered out of human irrelevance. The elite no longer need to exploit workers—they can erase them. "

    www.hard-problems.com/p/trump-m…

  • The NSA’s “Big Delete”

    #BigBrother 1984 #Fascism

    popular.info/p/the-nsa…

  • “This isn’t rent-seeking or rent-extraction, but something entirely new: the privatization of progress itself.”

    […]

  • Essai, Fiction, (ou pas) La République tranquille : Quand la démocratie s'efface, le silence parle

    Ce court essai de fiction décrit la transformation étrange et troublante de l’Amérique en une autocratie contrôlée, efficace et silencieuse, où l’absence de guerre civile ouverte n’est pas la paix, mais la soumission.

    “La guerre n’a jamais eu lieu. La résistance n’a jamais gagné. La République est restée - silencieuse, obéissante et effacée”.

    La dernière élection

    La nuit était calme quand c’est arrivé. Les chaînes de télévision continuaient à diffuser leurs programmes, à prétendre qu’il y avait quelque chose à compter. Les chiffres étaient tombés quelques heures auparavant. Une victoire. Ils l’ont qualifiée d’historique. La plus forte participation de l’histoire, disaient-ils. Mais les chiffres n’avaient pas d’importance.

    Ce qui comptait, c’était le silence.

    Dans la capitale, les hommes d’affaires avaient décidé. Il n’y aurait plus de combats. Il n’y aurait plus de disputes. Ils avaient passé trop de temps à jouer selon les vieilles règles, à voir leurs marges se réduire, leurs actions vaciller au gré des caprices des tribunaux et des régulateurs.

    Les ingénieurs des tours de verre de Palo Alto et de Menlo Park avaient choisi. “Il est temps d’aller de l’avant. L’ancien monde de la liberté d’expression, de la liberté de la presse et de la liberté du commerce était inefficace. Désordonné. Lent. Et les choses lentes meurent.

    La purge

    La première vague a été subtile. Ils l’ont appelée restructuration. Les tribunaux, les agences, les chiens de garde. Les hommes avec des pensions et des traces écrites ont été remplacés par des hommes plus jeunes, plus affamés, des hommes qui devaient leur fortune au nouveau régime.

    Il y a eu des procès, bien sûr. Des appels. Mais les juges n’écoutaient pas. Ceux qui écoutaient étaient écartés. Ceux qui parlaient disparaissaient.

    La guerre ne s’est pas déroulée dans les rues, pas encore. Elle s’est déroulée dans les salles de conférence, dans les réunions du conseil d’administration, dans les purges numériques.

    Meta a supprimé des comptes avant qu’ils ne soient créés. Google a réécrit l’histoire avec une seule requête de recherche.

    Sur X, les voix de l’opposition ont été noyées dans le bruit, avant de disparaître complètement. Les Shadowbans n’étaient plus nécessaires. Les gens ont appris à se taire d’eux-mêmes.

    Le défi

    Tout le monde ne l’a pas accepté.

    New York a adopté une loi refusant les ordres fédéraux. La Californie s’est déclarée sanctuaire. Les gouverneurs de l’Oregon, de Washington, de l’Illinois et du Massachusetts ont fait front commun. Ils ont appelé cela de la résistance.

    Le président a parlé de trahison.

    Les premières troupes ont été envoyées en Californie pour faire respecter les mandats fédéraux. La police n’a pas résisté, mais le peuple a résisté. Ils ont bloqué les routes. Ils ont riposté avec des armes de fortune. Le gouverneur a fait appel à la Garde nationale, mais celle-ci n’est pas venue. Elle avait été fédéralisée trois mois auparavant.

    Les rues ont donc brûlé.

    La police a tenu bon, mais elle était en infériorité numérique. À Los Angeles, des camions transportent des hommes vêtus de noir. Les réseaux les appelaient “volontaires”. Non identifiés. Non officiels. Pas de grades, pas d’insignes, seulement des fusils et des visages froids.

    La guerre qui n’en était pas une

    Ce n’était pas une guerre civile.

    Les guerres civiles ont des fronts. Des frontières. Des camps. Celle-ci était différente.

    Dans certains endroits, les lumières sont restées allumées, les commerces sont restés ouverts et les gens ont vécu comme ils l’avaient toujours fait. Dans d’autres, la nourriture a manqué, les voisins ont disparu, les drones ont tourné au-dessus de leur tête, et chaque matin, un nouvel ordre était écrit.

    Certains hommes se sont battus. D’autres ont fui. Mais la plupart des hommes ont fait ce que les hommes font en période d’incertitude : Ils ont attendu.

    Ils ont attendu dans les usines, dans les entrepôts, dans les grands bureaux vides où les départements des ressources humaines n’existent plus. Ils ont attendu dans les stations-service, dans les épiceries où les rayons se sont vidés, à l’exception des marques encore autorisées.

    Ils ont attendu que quelque chose leur dise que c’était fini.

    Mais ce n’était pas fini.

    L’élection finale

    Les bulletins de vote ont été imprimés avant que les électeurs ne votent.

    Cent millions d’Américains sont restés chez eux. Ils savaient que c’était mieux.

    Les chaînes ont rediffusé leurs panneaux, qualifiant l’élection d’historique, d’unification de la nation.

    Les voix les plus fortes applaudissent.

    Les plus silencieux ont regardé.

    Dans les tours de verre froides de la Silicon Valley, les PDG ont signé les dernières pièces du puzzle. L’internet leur appartient désormais. Pas en pièces détachées, mais entièrement. Les derniers serveurs indépendants ont disparu.

    Les derniers canaux libres ont été fermés.

    Tout était transparent. Efficace. Propre.

    Les marchés se sont stabilisés.

    Les actions se sont envolées.

    Le dollar était plus fort qu’il ne l’avait été depuis des années.

    Le déficit a été effacé d’un seul coup de marqueur noir.

    Les gens avaient à nouveau du travail.

    Des logements bon marché.

    Une société ordonnée.

    Dans les rues, les manifestations ont cessé.

    Et l’Amérique s’est éteinte.