La Belgique doit agir pour ne pas laisser brûler les droits des femmes
Aux États-Unis, l’administration Trump a marqué un tournant idéologique majeur. Sous couvert de réformes et de moralité, elle a mené une véritable offensive contre l’autonomie des femmes: remise en cause du droit à l’avortement, pressions sur les financements de la santé reproductive, et obstacles à l’accès aux contraceptifs.
La destruction programmée de stocks entiers de contraceptifs (sur le sol belge) encore parfaitement utilisables ne peut se lire autrement que comme un geste idéologique politique.
C’est l’incarnation d’une logique “talibanesque” patriarcale qui préfère incinérer des moyens de liberté plutôt que de permettre aux femmes de décider pour elles-mêmes.
En Belgique, notre cadre légal et éthique est aux antipodes de cette vision.
La destruction de médicaments et de produits de santé encore conformes y est interdite, car ils représentent une ressource précieuse qu’il faut redistribuer plutôt que gaspiller.
Cette approche traduit un choix de société: protéger la santé publique, lutter contre le gaspillage, et surtout garantir que les droits des femmes ne soient pas sacrifiés sur l’autel d’idéologies rétrogrades.
C’est pourquoi il faut appeler la Belgique à agir: à se lever contre cette politique américaine destructrice et, si nécessaire, à racheter ce stock pour le mettre au service de programmes humanitaires.
Chaque dose redistribuée est une victoire contre l’obscurantisme, et un pas de plus vers l’égalité et la dignité des femmes dans le monde.