Thread, accrochez-vous, attention, TW viols, abus.
M et B arrive un jour d'été 85 ou 86 à Château de Soleil, sur place, H, marâtre mise en place sous la direction de Robert Spatz pour exécuter la séparation des parents adeptes et des enfants est atteinte d'un cancer en phase
terminale, H était rude mais elle veillait comme une maman tigre sur tous ces enfants dont elle avait la charge, Spatz l'avait mis dans la sale position de mettre ses directives de séparation en place et malgré sa rudesse, elle avait un coeur d'or, après son décès, c'est M qui va
reprendre le "projet éducatif" de la OKC en main, c'est à dire, elle hérite d'un système complètement barbare et elle ne fera rien pour le réformer, elle suit les ordres comme un bon petit soldats, même le fait d'avoir sa première fille ne change pas la "pédagogie", elle applique
à elle même cette séparation affective avec sa propre fille, leur gourou a réussi à faire un amalgame entre émotions et affections, soins, amours et aucune de ses manifestations propre à l'humain ne sont tolérées envers les enfants, une austérité pèse à Château de Soleil alors
même que dans les centres urbains de la OKC et encore plus dans les villas de Spatz, l'opulence règne, comme le démontre ses "fêtes-orgiaques" organisée par ses soins dans sa villa de la Sapinière ou les adeptes viennent péter un plomb sous le regard malsain et pervers d'un Lama
Kunzang, gourou suprême, flanqué de sa Yana, complice de tous les abus, rabatteuse, coordinatrice, amante, esclave sexuelle, manipulatrice de l'ombre qui fait interface entre les adeptes et "le lama".
"Fils et filles de noble famille", ainsi commençait tous ses monologues où
Spatz entourloupait les adeptes, leur faisant attendre des heures, puis se lançant dans des monologues où se mêlait bouddhisme tibétain, theillard de chardin, steiner et ses propres délires dans un énorme amalgame de confusion manipulatrice qui avait le don de tantôt humilier ses
adeptes, nos parents, tantôt les porter aux nues de par sa prose, son allure et son attitude, le tout surjoué dans un look entre le tzigane et le lama tibétain qui avait pour but de retirer toute forme de discernement de la part de ses adeptes. Il savait les tenir, les contrôler
Mais revenons à M et B, qui se retrouvent à devoir s'occuper d'un groupe de plus de 60 enfants, qui pour l'occasion sont séparé par genre et par âge, les garçons d'un côté, les filles de l'autre, les petit(e)s, les moyen(ne)s, les grand(e)s.
à ce moment là nous n'avons pas
d'existence propre, d'individualité, nous existons dans un groupe, nos noms sont des noms tibétains que Spatz nous a assigné, nos noms d'origine, donné à nos naissances par nos parents s'estompe, s'efface, sont remplacé par le nom tibétain qui prend désormais toute la place.
Nous n'avons pas d'affaire privées, pas d'objet personnel, pas de contact avec le "monde extérieur" comme il était nommé, pas de radio, tv, journaux, nous vivons en France, à 2000km ou même 4000km de nos familles d'origines, mais nous ne sommes pas en France, nous n'existons pas
B va s'occuper du groupe des garçons (7-8-9-10-11 ans) et M va s'occuper du groupe des filles (7-8-9-10-11-12 ans) petit à petit, B va s'immiscer dans la gestion du groupe des filles, soit disant pour soulager sa femme M, de tant de travail, c'est un prédateur sournois, lent.
Au début il est bien présent après l'office du soir, quand les garçons quittent le temple pour aller se brosser les dents et se coucher, puis avec le temps, petit à petit, sur plusieurs mois, il est absent de ce rituel, il est dans le dortoir des filles, une main sur le front,
un bisou volé sur les joues ou la tête, sa grosse moustache et ses lèvres, son odeur, venant envahir l'espace de sécurité de l'enfant mineur sans qu'elles puissent fuir la situation et puis avec le temps, les gestes "évoluent" il attend que les filles soient endormies, passe de
lit superposé à lit superposé le long des murs et dans le noir, ses mains glissent sous les draps, caresse les poitrines, s'immisce dans les culottes, jusqu'à ce que des grosses mains pleine de doigts viennent violer, pénétrer le vagin, la victime est paralysée, se retourne,
se borde avec les draps et la couverture, se réveille et le prédateur est passé à un autre lit, une autre victime, le même modus operandi, envahir, violer, abuser, toujours avec ses sales mains pleines de doigts dégueulasse, violant l'intimité, la chaire, l'esprit de ces victimes
Avec le temps, les filles s'organisent, l'une d'entre elles va se mettre au lit et se border d'une manière très serrée dans le but de rendre plus difficile l'accès sous les draps, puis d'autres vont l'imiter et au bout de quelques mois, toutes les plus âgées, mineurs, se bordent
Il y avait ces couvre lit orange, qui couvrait tout les lits, elles l'utilisait pour rajouter une couche, s'enfermer dans ce petit cocon, mais sur le fond ça ne changeait pas grand chose, les abus ont continué, les viols ont continué. répétition, sans lueurs de sortie, sans porte
de secours, car, de fait, à qui parler ? comment appeler à l'aide quand les seuls personnes de confiance sont absentes et quand les substituts mis en place font partie du problème, ne fusse que par leur négligence, leur absence, leur complicité indirecte?
Endurer, silence, abus
Il y avait aussi d'autres formes d'abus, la présence de B dans la douche des filles, nu, entouré de fille mineurs, sa verge clairement à la hauteur de leur tête, il y avait sa manie de vouloir les arroser en été avec un tuyau pour prendre la douche à l'air libre, il y avait sa
manie tordue de leur couper les ongles des pieds, mais assis et sans culottes, en passant un temps incommensurable à leur couper les ongles, il avait même convaincu sa femme du bien fondé de sa démarche, c'était elle qui explicitait aux jeunes filles de bien aller se faire couper
les ongles des pieds, sans petites culottes..
Que dire de plus...
De temps en temps, des parents-adeptes, plus ou moins éloignés de la secte, visitent château de soleil, c'est le cas en cette année 1991, le père d'une des filles victimes de B, se plaint à son père que B l'a touchée, à des endroits intimes.
Il faut savoir qu'il n'y avait pas
de langage, de mots pour décrire ce qu'il se passait, que ce soit pour les abus physiques sur les garçons ou les abus sexuels sur les jeunes filles, tout ce qui touchait à la sexualité était un profond tabou ancré même dans les fondations du monastère.
tous les jeudi il y avait
"jour de confession", je me rappelle d'un garçon de mon groupe qui avait touché sans le vouloir la fesse d'un autre garçons à la douche, un geste sans intentions, mais dont l'enfant est venu se confesser à la confession du jeudi en publique, pour la cause de 'inconduite sexuelle"
c'est dire le niveau de non-éducation à la sexualité qui était la nôtre à ce moment là, nous ne savions absolument pas faire la différence car tout était interdit, tabou, fermé, comme si ces parties de nos corps d'enfant était invisible, sans droits, sans vie. à la disposition
mais revenons en au fait, le père de A, va péter une durite au moment où il apprend ça sur sa fille, mais au lieu de venir la retirer de là, de la mettre à l'abris, il met lui aussi, même en étant un adepte satellite, externe, "la communauté" au dessus des lois, au dessus de
l'intérêt supérieur de l'enfant, de plus c'est très clair de par cette alerte, qu'il y a d'autres victimes, que ces "attouchements" sont plus que cela, c'est alors que la machine de l'omerta OKCéenne va se mettre en route. Il faut tuer l'affaire, la noyer dans le néant.
tous les enfants sont convoqués dans cette même salle qui servait de salle à manger et de dortoir pour les filles, tout le monde se regardait pour savoir si un tel ou un autre faisait partie, il y avait une énorme confusion avec M, femme de B le prédateur, qui pleurait, qui
répétait en boucle que les filles auraient dû lui dire, il faut savoir que M avait une fille, dans les plus âgées de ce groupe, mais évidemment, B ne l'a pas abusée, c'était le périmètre à ne pas franchir pour garder sa femme dans l'ignorance de ses crimes et lui donner accès
au dortoir des jeunes filles. sans la moindre suspicion. M s'est lancée dans une explication improvisée de l'anatomie des garçons et des filles, expliquant que personne ne pouvait y toucher, qu'on était pas construit de la même façon, et puis ce fut tout.
silence, omerta
B fut chassé du monastère, devint un pariah dans la OKC à Bruxelles, l'information arriva chez les parents en cette fin d'année 91, sous le contrôle directe du Lama, il n'y avait qu'une victime, qui n'était d'ailleurs pas considérée comme telle, il y avait eu 1 attouchement sur
la cuisse de A qui avait eu le courage d'en parler et le Lama dans son infinie bonté paternaliste avait pris les choses en mains et l'éducateur B avait été mis au bagne, tout en étant encore actif dans le secteur de la construction, tout en traînant autour de la "maison du lama"
Tout en étant mis à l'abris chez des adeptes satellites dans le fin fond de la Wallonie, B était un pariah, les parents eux, avait l'impression que le pire avait été évité, la mère de A, toujours adeptes de Spatz aujourd'hui, a avaler la couleuvre que son lama lui donnait en la
regardant dans les yeux, en lui disant que sa fille aurait l'honneur de pouvoir l'accompagner en Espagne, vivre directement auprès du lama, l'honneur suprême, ce fut suffisant pour enterrer l'affaire en interne, à château de soleil, à 2000km de Bruxelles, dès le lendemain,
c'était silence complet, pas de suivi pour les victimes, pas d'explications, pas de questions posées pour vraiment comprendre jusqu'où les abus avait été, qui était concerné, non, à tout prix, la survie de l'organisation OKC en france et la perfection du lama kunzang, prenait le
dessus, était de fait la seule priorité, les enfants ? des dommages collatéraux d'une communauté qui avait depuis les années 80 déjà complètement perdu le contrôle de son propre destin, du futur de ses propres enfants.
mais l'histoire n'est pas finie..
Alors que B, le prédateur est mis au bagne chez des fidèles de Spatz en Wallonie, celui ci va abuser d'une jeune fille au sein de cette famille, sympathisant de la OKC, mais qui n'avait jamais confié ses enfants à la secte, ils venaient nous visiter en été, puis retournait vivre
le reste de l'année avec leurs parents en Belgique, une rare exception dans le modèle "éducatif" de la secte OKC, et dû à la non-gestion d'un prédateur pédo-criminel en son sein, ces abus ont continué, même en dehors du monastère.
pire, vers le début des années 2000, M, l'ex
femme de B, lls se sont séparé quand B a été mis au bagne, va le réintégrer à Châteaux de Soleil, alors même que des enfants/ados y sont toujours présent, il vivra à l'écart des maisons du monastère, dans sa camionnette transformée en camping car, mais des infos existent
où B prenait des photos des enfants entrain de se baigner, gardait le courrier venu de Bruxelles de leurs parents (post-perquisitions de police de 1997) pour que ces enfants (garçons pour le coup) passer par chez lui, nous n'avons pas de rapport, autre que ces histoires pour ces
années là, mais le fait même que B a réintégré Châteaux de Soleils après ces crimes étouffé par son ex-femme, la direction OKC France, la direction OKC Belgique, Robert Spatz, qui en interrogation de police entre 1997 et 2003, en France, avoue connaître plus de victime que celle
officiellement déclarées aux parents en 1991, à Bruxelles et quand Spatz est confronté à la question de pourquoi n'a t-il pas rapporté ces faits à la Police, comme toute association de loi 1901 est censée le faire en France, il répond dans son interro de police
"oh ça m'est complètement sorti de la tête, si cela devait arriver aujourd'hui, je pense que je ferais les choses autrement" alors même qu'à ce moment là entre 1997 et 2003 quand il est jugé en "non-lieu partiel" en France, il est lui même entrain d'abuser d'autres victimes en
Espagne, en Belgique, au Portugal.
la police française ne fera aucun effort pour retrouver ses enfants, alors ados en 97, qui sont absent du domaine de Château de Soleil en 1997, au moment des perquisitions de "l'opération soleil", 25 d'entre eux ont été déporté au Portugal en
1993 et à aucun moment, la police française, entrain d'interroger les mineurs présent à Château de Soleil lors des perquisitions ne prend conscience que la moitié des enfants/ados sont absent et que c'est ceux là qu'il faut interroger.
Et encore, comment parler à un policier?
Quand pendant toute ta vie jusqu'à ce moment là, les "êtres de l'extérieur" nous ont été peint comme le mal, toxique, personification de la souffrance et du "samsara"à qui il ne faut surtout pas adressé la parole, des "gadjos", étranger à "la famille".
En 2017, une partie des victimes de l'affaire B, vont se présenter à la police en France et vont être entendue, cela va déboucher à une réouverture du dossier de 2003, ce nom lieu partiel qui sera ensuite jugé en Belgique après 20 ans d'instruction judiciaire, pour ensuite
revenir en France, avec un mélange de témoins de l'affaire B, de partie civiles de l'affaire B, de nouvelles parties civiles d'autres faits d'abus en instruction, avec pour but le fait que la vérité soit enfin reconnue, que la direction d'OKC soit mise face à ses responsabilités
et rêvons, tant qu'on y est, que la France et son système judiciaire daigne se rendre compte de l'énormité de toute cette affaire, de comment secte OKC a berné les contrôles de l'éducation nationale, la police, les médecins, les psy qui ont "analysé" nos petits frères et sœurs
sont complètement tombé dans le panneau de la secte, de comment les interros de mineurs non accompagnés ont servi à instruire une affaire qui s'est terminé sur un non-lieu partiel en passant à côté de toutes les victimes les précédents à Châteaux de Soleils.
ça vaut bien sûr
une enquête parlementaire, une étude approfondie sur comment un tel debacle a pu se dérouler en France sous la barbe et le nez des institutions et des autorités en tout genre.
ces victimes, aujourd'hui, elles et ils ont besoin d'aide, d'aide financière pour payer leurs avocats
Ils et elles ont besoin de visibilité, ont besoin que cette affaire puisse être à nouveau dans le radar des médias, de la justice et qu'une fois pour toutes, la OKC puisse être jugée, dissoute et ses avoirs immobiliers utilisés pour compenser les victimes afin qu'elles et ils
puissent reconstruire leurs vies, après plus de 28 ans de procédures judiciaires et le compteur tourne encore, si on prend la première partie civile de 97 aux dernières parties civiles de 2024.
Nous avons une cagnotte juridique en ligne, buff.ly/3WlKbWE
merci à toutes les personnes sur le réseau qui ont déjà contribué, à toutes les personnes qui se manifeste pour nous aider, que ce soit en terme de visibilité ou entre-aide, grâce à vos réactions, grâce à vous, on peut aller jusqu'au bout, nous avons les tripes pour y arriver !
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