Hier soir, j’ai croisé mon ex dans la rue. Elle revenait du yoga, j’allais marcher au parc avant de rentrer chez moi. J’aurais dû ne pas lui adresser la parole, en fait.

Mais j’ai voulu faire preuve d’humanité, être adulte, alors je lui ai dit bonjour.

On s’est retrouvés face à face, elle m’a jaugé du regard et m’a lancé : “You’re fat.”

En deux mots, je me suis rappelé ce que j’avais oublié : certaines personnes sont simplement méchantes, gratuitement.

Elles ne te parlent pas en acceptant qui tu es, elles te jugent constamment, ne te respectent pas, et ne savent pas faire autrement car elles sont mal à l’aise dans leur propre peau.

Avant de la croiser, je me rends compte que j’étais encore en deuil de ce que nous aurions pu être ensemble dans une réalité parallèle.

Il y avait encore une partie de moi qui rêvait d’un autre possible.

Hier soir, la réalité est tombée comme une douche froide sous la chaleur moite de l’été : notre histoire est terminée, pour la simple raison que cette personne ne me convient pas.