En 2018, quand la vague “metoo guru” a explosé, que de nouvelles révélations d’abus sexuels ont été exposées dans des centres Bouddhistes Tibétains, l’impact a été qu’en 1 semaine, on s’est retrouvé face au Dalai-Lama à Rotterdam, 12 témoignages d’abus encore inconnu, même des 4 présents au rendez-vous, des témoignages écrit et imprimé lui ont été livré, 4 engagements lui ont été demandés, on est en 2023 et littéralement rien n’a été fait.

Les médias continuent de relayer l’impression que le DL aurait fait tout ce qui est en son pouvoir, continuent aussi de le confondre pour le pape du Bouddhisme (ce qu’il n’est pas, même pas du Bouddhisme Tibétain), l’incident “suck my tongue” a soulevé quelques questions, mais pas les bonnes, le documentaire ARTE, Bouddhisme la loi du silence est passé, à fait ses millions de vues et est retombé aux oubliettes, pourquoi j’en parle ?

Hier, j’ai découvert via un autre journaliste d’investigations travaillant depuis des années sur les dérives du Bouddhisme qu’en 2018 la vague metoo guru a été jusqu’en Amérique du Sud, et là dans 2h je rencontre la femme survivante d’abus dans le Bouddhisme Zen qui a propulsé cette vague en Amérique du Sud en parlant ouvertement des abus par lesquels elle a souffert.

Je ne sais pas trop ce qu’il va en ressortir, ni même si quelque chose doit en ressortir, mais depuis 2022 (sortie du documentaire ARTE) ce n’est pas la première ni la dernière personne qui rentre en contact avec moi ou l’envers pour l’occasion, afin de partager des expériences pour exposer ces dérives religieuses, qui cachées derrière le paravent de la philosophie et “pas une religion” est un puissant moteur pour attirer des adeptes et les exploiter, que ce soit par le travail, la religion, les donations dites Offrandes et autres mécanismes qui a leurs paroxysmes se cristallisent en abus sexuels pur et dur déguisé en Tantra et autres pratiques exotiques dont les occidentaux sont friands sans se douter du revers de la médaille.

En espérant qu’un jour, on saura récupérer nos esprits critiques et se dire que si quête spirituelle, il doit y avoir, elle n’a pas besoin d’homme, de prêtre, de guide et autres balivernes qui ne servent qu’à contrôler les corps et les esprits.

Il est peut-être temps de symboliquement tuer les pères, les prêtres, les maîtres, les guides et s’en remettre au seul jugement qui compte, celui d’un esprit cultivé, aguerris par le discernement et l’absence de besoin de trouver ailleurs ce qui le plus souvent est tout simplement en soi.