Je crache ce texte en mode un peu coup de gueule sur ce qui tourne en loop sur quelques médias, quelques chaînes de TV et quelques “personnalités politiques” qui se la joue “bon père de famille”, sans parler d’un certain syndicats neofasciste près à partir en guerre pour instrumentaliser la séquence à des fins politiques, bref, à gerber.

Moi ça me fait bien sarcasmer cette histoire qui se raconte en France dans les médias depuis quelques jours… que les émeutes c’est la faute des parents qui ne savent pas tenir leurs ados.

Qui n’a pas été adolescents ?

C’est absurde de voir toutes ces chaînes de TV tergiverser sur le rôle des parents alors que le FOND du problème il est radicalement ailleurs.

On dirait une réaction épidermique d’un système avec des relents où le rôle des parents qui sont complètement explosé (de travail, de stress, de manque de temps, de manque de vivre) justement par, en partie le dit système et au lieu de regarder le problème de fond, c’est à dire les fondations du dit système, tous ces fanfarons en mode “bon père de famille” viennent faire la morale à des milliers de famille comme des gueux patriarches qui sur le fond viennent dire : “on ne touche à rien, cette fois ci on a dépassé le point de la théorie de la pomme pourrie okay, mais attention, on ne touche à rien, ce qu’il nous faut c’est une bête de somme, une cible pour déverser la faute originale, une raison d’être qui n’en est pas une pour éviter d’enlever les œillères et éviter à tout prix, à n’importe quel prix même de remettre les choses en question, le fond en question.”

L’entre ligne du discours il est là.

Franchement ça vaut bien un mai 68, un ras-le-bol profond et généralisé qui met carte sur table et qui permet au présent de faire irruption dans le réel, plutôt que cette dérive en déni qui recycle les mêmes theories qu’on entend depuis les années 80 (jeux vidéo, drogues, parents et réseaux sociaux devenu l’érégie de tous les problèmes de sociétés) qui ne sont que des excuses pour ne pas voir et comprendre le fond.

Franchement c’est pitoyable, parce que le problème, c’est que oui, la vague va se tasser, les gens vont se résigner et petit à petit, c’est chaque épisode qui devient pire, jusqu’au moment de bascule où tout part en vrille, pas a cause de petit jeunes qui en ont marre, non, à cause d’un système en déni qii face à chacune de ses révoltes, se regarde dans le miroir et se dit : quoi, moi, mais non !

À force de brûler la corde, il n’y aura plus d’eau du bain à ne pas jeter avec le bébé.