Il y a 4 ans c’était la fin de 8 années de procédures juridiques, un éléphant qui a accouché d’une souris…. j’avais écris ça à l’époque…pour inviter les gens qui ont connu ou côtoyé cette affaire pendant sa durée, de venir au tribunal pour le jugement (pas si final que ça) puisse que d’aucune et d’aucun ont décidé par après de continuer en France. l’instruction suit son cours…

Ça fait plus de 20 ans que l’affaire OKC-Spatz est en cours, 20 ans où la direction de la secte et ses conseils avocats ont utilisé le temps, l’information et une connaissance du système juridique pour retarder, empêcher, ralentir le travail de la Justice de toutes les manières possibles.

Il y aura toujours des choses à dire sur ces procès, des kilomètres de répliques non dite qui ne le seront peut-être jamais plus, face à une défense des accusés en surnombre, avec 1000 fois plus de moyens et ayant eu l’apanage du temps comme principal moyen pour produire un vice technique.

Cette défense aura passé 4 ans à se défendre d’abus sexuels et physiques sur des enfants, adolescents entre les années 80 et 2000 avec pour seul argument de fond, des commentaires Facebook des parties civiles, des tweets, des lettres écrites sous influence, des commandes de “preuves” à décharge émanant du service de renseignements mis sur pied pour essayer de détruire les parties civiles, bref, du vide intersidéral sur le fond. Tout en ayant le toupet de faire appel et ce à plusieurs reprises, tout en ayant été à deux doigts de récuser la cour de justice de Liège, tellement l’arrogance et le déni chez ce qu’il reste de OKC n’ont de commune mesure que le narcissisme et la perversité de son fondateur.

Hors après de nombreuses épreuves, après avoir enduré cette bataille l’heure est enfin venue pour le jugement dernier. Il paraît que les parties civiles ne représentent personnes, ou alors uniquement elle-même, il paraît que sur 100+ enfants ayant passé par là OKC, les parties civiles sont une minorité, que personne ne les soutiens, que sur le banc du tribunal, un certain Ricardo serait écrasé par ce poids, seul, dixit la défense de Spatz.

Alors viens s’il te plaît, surtout si tu as connu la OKC, Spatz, Kunzang, Hungkara Dzong, Nyima Dzong, Mu ou le “centre” a Bruxelles : vient, vient assister à la finale, que tu aies participé ou pas, que tu le regrettes ou pas, que tu te retrouves où pas dans les vérités qui ont été exposée, vient apporter ton soutien ce 2 décembre à Liège. L’initiative OKCinfo aura eu ses qualités et ses défauts, sans doute, mais ce qui est jugé indépendant de son inclusion a ce procès, c’est bien des crimes graves, contre des enfants ou adolescents, d’adeptes de cette “communauté” explosée en dérive sectaire nuisible.

C’est l’heure de leur montrer combien nous sommes véritablement et leur laisser une dernière image, celle d’un groupe de gens, divers et variés, avec ses qualités et ses défauts, comme tous les êtres humains en fait, mais qui auront eu le courage de se lever pour regarder l’horreur dans les yeux et lui dire non, pour toujours.

Si d’une façon ou d’une autre cette histoire qui s’est révélée au fur et à mesure des années t’a touchée, si elle te parle, si tu veux assister à la fermeture de la porte du passé, vient, il y aura une place sur les bancs, et c’est promis on fera la fête, indépendant du résultat.

De toute façon, nous, on a déjà gagné et ce depuis le début, pour la simple raison de s’être levé contre la tyrannie, pour la certitude qu’il n’y a pas de côtés à prendre ou à laisser quand il s’agit d’abus sexuels, qu’il n’y a pas de côté à prendre quand des enfants sont volontairement mis dans une situation de souffrance, quand des “adultes” ont à ce point perdu la raison que l’irraisonnable fait office de norme.

Il en fallait du courage et de l’inconscience pour crever cet abcès, oui, mais il en fallait encore plus pour continuer à faire comme si de rien n’était, comme si ce que nous avons subi était une normalité, hors, en nous levant nous avons repris le contrôle de nos récits de vie, nous avons permis, même aux absents, Parents, “Éducateurs”, Complices et chiens de garde, d’un jour trouver la paix, de s’excuser, de demander pardon, de reconnaître leurs erreurs, c’est à eux de faire ce pas, en ce qui me concerne j’ai bien autre chose à faire que d’attendre quoi que ce soit, de qui que ce soit, mais surtout, je n’ai plus à porter ce fardeau, je n’ai pas de regret, si je devais recommencer, je ferais sûrement plein de choses autrement, j’ai beaucoup appris, mais je n’ai pas la moindre once de regret, quoi qu’il arrive, ce qui adviendra sera et ça sera très bien ainsi.

Je voulais que La Lumière Soit, l’interrupteur était cassé et ça a pris plus de temps que prévu, mais avec ou sans procès, la Lumière est là.